Livrés pour la plupart dans la précipitation, plusieurs sites abritant différents types de logements ne sont pas dotés d’équipements publics. Dans la wilaya de Bouira, les exemples sont légion.
Au niveau du pôle urbain, tout comme à la cité des 2000 Logements AADL, situés à l’entrée nord de la ville, les insuffisances en la matière sont importantes.
Les résidants ne cessent d’ailleurs d’interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d’implanter des établissements scolaires, de santé et assurer des moyens de transport et ce, dans le but de leur éviter des désagréments au quotidien.
Dans cette cité nouvellement réceptionnée, le projet de réalisation d’une école primaire et d’un établissement d’enseignement moyen accuse un retard énorme.
«Nos enfants sont scolarisés dans d’autres structures du chef-lieu de wilaya. Nous sommes obligés de les accompagner matin et soir», se désole un habitant rappelant qu’une seule école primaire est réalisée au niveau de la cité. Les deux entreprises engagées ont été sommées par les autorités locales de livrer le projet dans un délai ne dépassant pas un mois. Outre ces manques, les résidants du quartier ont exigé l’installation d’une passerelle.
Un danger les guette chaque fois qu’ils traversent le tronçon de la RN5, en allant s’approvisionner en denrées alimentaires ou accompagner leurs enfants scolarisés dans les établissements scolaires. Dans d’autres agglomérations, le même problème lié à l’absence des équipements publics est soulevé par les citoyens.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la ville, Mohamed Tarek Belaribi, a affirmé, jeudi dernier à Alger, que désormais la livraison des logements ne se fera qu’avec la livraison des équipements publics indispensables, notamment les écoles, les dispensaires, le transport et autres centres commerciaux.