Confrontée à une pénurie d’eau persistante, depuis plusieurs années, en raison de la baisse drastique du volume de stockage du barrage de Koudiat Acerdoune, dans la localité de Malla, au sud-ouest de Bouira, la région de Sour El Ghozlane a récemment bénéficié d’une mobilisation sans précédent de ressources financières pour le secteur de l’hydraulique.
En effet, une enveloppe conséquente, dépassant les 18 milliards de centimes, a été allouée spécifiquement pour résoudre ce problème crucial. Les communes de Sour El Ghozlane, dépendant en grande partie des eaux du barrage de Koudiat Acerdoune, ont vu leur situation hydrique se détériorer considérablement.
La diminution du volume de stockage dans cette infrastructure hydraulique, due aux conditions climatiques et à une gestion inadéquate des ressources, a laissé les habitants de cette région dans une situation de pénurie d’eau alarmante. Les autorités locales ont dû intervenir de manière urgente pour trouver des solutions pérennes à ce problème critique.
Les fonds mobilisés, dépassant les 18 milliards de centimes, ont été intégralement utilisés pour la réalisation de puits dans les zones les plus touchées. Le projet, supervisé par les autorités locales, vise à combler le déficit hydrique et à assurer un approvisionnement en eau durable pour les habitants.
Les travaux ont inclus le forage de plusieurs puits profonds, équipés de pompes modernes et de systèmes de distribution efficaces. Ces installations modernes permettent une extraction optimale de l’eau souterraine, garantissant ainsi un accès régulier et fiable à l’eau potable.
La réalisation de ces puits représente une avancée significative pour les localités de la daïra de Sour El Ghozlane, autrefois alimentées par les eaux du barrage de Koudiat Acerdoune. «Cette initiative nous a permis de retrouver une certaine normalité et d’améliorer notre quotidien», a déclaré un résident de Sour El Ghozlane.
L’accès à une source d’eau fiable a un impact direct sur la santé et le bien-être des habitants. Dans la wilaya de Bouira, les pénuries d’eau persistent, notamment dans les zones montagneuses. En dépit des mesures décidées par les pouvoirs publics, ce liquide précieux se fait de plus en plus rare.
Les maladies liées à l’eau insalubre, autrefois fréquentes, sont en nette diminution grâce à l’amélioration de la qualité de l’eau. L’impact de ces puits ne se limite pas à l’eau potable pour les ménages. Les agriculteurs locaux bénéficient également de cette ressource précieuse pour irriguer leurs champs, augmentant ainsi leur production.