Que se passe-t-il au niveau de l’ADE de Blida ? Plusieurs localités et nouvelles cités se plaignent depuis plusieurs semaines de la rareté, voire de l’indisponibilité de l’eau. Les habitants dénoncent, mais il n’y a aucun écho auprès des responsables de cette agence.
C’est ce que nous déclarent des citoyens de Boufarik et d’Amroussa (commune de Bouinan). « Nous habitons la cité Rahni, située en face du stade de Boufarik et à côté de la piscine semi-olympique Major Boualem. Nous ne comprenons pas ce qui se passe. L’alimentation en eau potable n’est assurée que pendant une heure en trois jours.
De plus, le débit est tellement faible que les habitants ne parviennent même à remplir quelques jerricans. Ces dernières semaines, l’alimentation n’obéit à aucun plan», dénonce une habitante de ladite cité, affirmant que «les responsables de l’ADE au niveau de Boufarik ne donnent aucune explication à cette situation et, souvent, ils font des promesses sans les tenir».
Même scénario à Amroussa, dans la commune de Bouinan, où le calvaire des habitants dure depuis le mois de juin dernier. «En quatre mois, l’alimentation en eau ne s’est faite qu’une dizaine de fois. Et là encore, le débit est tellement faible que les étages 4,5,6,7,8 et 9 ne reçoivent l’eau qu’une fois pas hasard», nous affirme un habitant de l’ilot 11 de la cité des 3000 logements de Amroussa (Ennakhil).
Selon lui, les responsables de l’ADE au niveau de leur localité «ne font rien pour résoudre ce grave problème, malgré les plaintes des citoyens». «Même les agents chargés d’ouvrir les vannes sont responsables de cette situation. Ils réduisent les débits pour certains ilots, pour assurer une alimentation permanente à d’autres. Où est l’équité ?», lance-t-il, affirmant que la direction régionale de l’ADE et le wali délégué ont été informés de cette situation. «Mais, il n’y a eu aucune décision malheureusement», ajoute notre interlocuteur.