Raisonnablement, il faudra sans doute encore s’armer d’un peu de patience et attendre quelques jours avant d’être fixé sur les staffs et la composition de l’équipe du MCO et c’est sans doute ce qui intéresse en premier lieu les supporters.
La société Hyproc a bel et bien acquis la majorité des actions et est devenue propriétaire. C’est un fait mais il y a vraisemblablement des procédures administratives à finaliser avant de prendre les rênes de manière effective. Auparavant et jusque-là, la société est gérée par un séquestre judiciaire désigné par la justice et qui, tant qu’il est en poste, est le seul habilité à signer des contrats. Il se trouve que, récemment, le club amateur, une des parties prenantes, a intenté une action pour l’écarter. L’audience, selon ce qui est relayé, est reportée au 4 septembre, confortant M. Daho Lahbib, au moins jusqu’à cette date, dans son poste.
Cette situation résume en quelque sorte la cacophonie qui règne autour du club. Au lendemain de la signature jeudi du contrat annonçant la venue de l’Hyproc, le nom de l’entraîneur tunisien Bouakaz a été annoncé mais ne voilà-t-il pas que cette option vient, selon ce qui est relayé, d’être remise en cause ces jours-ci au profit d’un autre entraîneur, Kheirredine Medoui.
Lundi, la reprise annoncée des entraînements n’a pas eu lieu car, apprend-on, la séance a été entravée, un fait dénoncé par le séquestre judiciaire qui avait, déjà auparavant, dénoncé des interférences qui rendent sa tâche difficile à mener à bout.
Sinon, les informations relayées citant au mieux des «sources responsables» ou des «proches» de certaines personnalités évoquent également les postes à pourvoir concernant le directeur sportif pour Lamine Kebir. Le nom de Cherif El Ouazani est également mis en avant mais dans tout cela rien n’est officiel. De quoi dérouter les observateurs les plus aguerris de la scène sportive locale.