Plus de 500 familles résidant dans des constructions anarchiques érigées sur les rives de l’Oued Beni Azza, à l’entrée nord du chef-lieu de la wilaya de Blida, seront relogées avant la fin de l’année en cours (2024), a-t-on appris hier auprès des services de la daïra de Blida.
«Ces familles bénéficieront de nouveaux appartements dans le cadre des opérations de relogement lancées à la fin de l’année dernière au titre du programme d’éradication de l’habitat précaire à travers la wilaya», a indiqué la cheffe de daïra, Rabiâa Tebbal. A ce titre, les services concernés de la wilaya ont effectué, le week-end dernier, une sortie surprise pour un recensement des familles résidant au niveau de cette cité, considérée comme l’un des plus grands sites d’habitat précaire de la wilaya, et constituant un danger pour ses habitants en raison de sa proximité avec l’oued Beni Azza.
«Cette opération a donné lieu au recensement d’un grand nombre d’habitations fermées et inoccupées», a ajouté Mme Tebbal, soulignant que les familles recensées seront relogées avant la fin 2024, dès la fin des enquêtes foncières les concernant.
Il est à rappeler que 589 familles, qui vivaient dans des constructions précaires à la cité Ben Achour de la ville de Blida, ont été relogées dernièrement au nouveau pôle urbain Sefsaf, sur les hauteurs de la ville de Meftah (extrême est de la wilaya) et dans la commune de Bougara, selon la même responsable.
Des préparatifs sont, par ailleurs, en cours pour la mise en œuvre de la dernière phase du programme de relogement des habitants des «Bazars» menaçant ruine, situés au centre-ville de Blida. Cette opération concerne 31 familles qui seront relogées à la cité Derouiche de la commune de Bouârfa, a précisé Mme Tebbal.