Les médias occidentaux et l'étouffement médiatique concernant les atroces agressions sionistes sur Ghaza ont fait l'objet, mardi, d'une conférence animée par le Dr Mustapha Bourzama, enseignant universitaire en sciences de l'information à Blida 2, et du Dr Labed Chouaib, enseignant universitaire en sciences politiques et assistant en communication du recteur de la même université.
Pour les deux enseignants, l'entité sioniste et l'Occident ne cessent de propager de fausses informations, en n'évoquant surtout pas le génocide commis à Ghaza et les 12 000 martyrs palestiniens enregistrés à ce jour.
«La situation est catastrophique à Ghaza. Mais ceux qui prétendent défendre les droits de l'homme font semblant d'oublier que parmi les victimes, il y a beaucoup de femmes et d'enfants», ont-ils insisté lors du forum de la presse organisé par l'Association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Blida.
«Heureusement qu'il y a les réseaux sociaux, comme Telegram, qui dévoilent la vérité à temps et mettent à nu l'atrocité de l'armée sioniste, à travers des vidéos de scènes horribles filmées à Ghaza par des citoyens dans des endroits inaccessibles pour les journalistes palestiniens», ajoute le Dr Mustapha Bourzama.
Ce dernier rappelle que le recours aux médias (de son époque) a toujours été considéré comme une arme défendant sa cause.
Dans ce sens, il cite l'exemple de l'Algérie lorsqu'elle était occupée par la France.
A cette époque, les tracts et les radios secrètes ont joué un rôle important dans la mobilisation de la masse au profit d'une cause juste, mais salie par la presse française. «A l'époque, on nous traitait de fellagas, terroristes... Pourtant ! Aujourd'hui, les Palestiniens sont aussi traités de la sorte, pourtant, ils ne défendent que leur pays. Sauf que les médias ont changé depuis pour laisser place principalement aux réseaux sociaux», explique-t-il. De son côté, Dr Labed Chouaib rappelle que la réaction de Hamas n'est pas fortuite en ces temps précis.
Il évoque une conjoncture particulière, comme l'instabilité politique chez l'entité sioniste, l'établissement de plusieurs pays arabes (ou sur le point d'établir) de relations diplomatiques avec cette dernière accompagnée par la marginalisation de la cause palestinienne… «Malgré tout, le Hamas a mené plusieurs exploits non cités par les médias occidentaux», précise-t-il.