Le Premier ministre précise que le PIB par habitant a atteint le montant de 5187 dollars, au moment où la balance commerciale a dégagé un excédent de 26 milliards de dollars.
Le Produit Intérieur Brut a atteint 233 milliards de dollars en 2022 contre 163 milliards en 2021. C’est le chiffre annoncé, hier, par le Premier ministre Aimen Benabderrahmane, rapportent des médias nationaux. Pour rappel, le Président Tebboune avait avancé, au mois d’août dernier, le chiffre de 225 mds de DA.
Parlant des indicateurs macro-économiques du pays, lors de l’ouverture des travaux de la 47e session ordinaire du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes, Benabderrahmane estime que l’Algérie connaît «des évolutions remarquables malgré une conjoncture internationale difficile ».
Le premier responsable du gouvernement souligne ainsi que le PIB par habitant a atteint le montant de 5187 dollars, au moment où la balance commerciale a dégagé un excédent de 26 milliards de dollars.
Le Premier ministre assure que la situation excédentaire de la balance commerciale se poursuivra pour l’année 2023, malgré une baisse des prix du pétrole. Se félicitant des «résultats macroéconomiques et financiers positifs», Benadbderrahmane a assuré que «l’Algérie veille toujours à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, à travers la subvention des produits de large consommation ainsi qu’en adoptant une politique économique Wefficace pour lutter contre l’inflation, notamment celle induite par les importations».
Notons qu’à l’ordre du jour de la rencontre des gouverneurs des banques centrales arabes, figure «l’examen de l’efficacité de la politique monétaire dans les pays arabes destiné à contrer l’inflation née des perturbations de l’offre, les facteurs derrière la hausse de l’inflation ainsi que le rôle des politiques monétaire et financière pour endiguer ce phénomène».
Les gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes se pencheront, par ailleurs, sur «l’étude de l’équilibre entre le renforcement de la digitalisation des services financiers et le maintien de la stabilité financière, en examinant les opportunités et risques liés à l’utilisation des technologies financières (Fintech) et le contrôle des sociétés opérant dans ce segment dans les pays arabes, et le cadre et politique de maîtrise des risques inhérents à ces mêmes technologies», rapporte l’APS.
La rencontre s’est donnée pour axes de débat «l’indépendance, la transparence et la gouvernance au sein des banques centrales», en prenant exemple sur différentes expériences de banques centrales à travers le monde. A pris part à cette session, le président du Conseil d’administration du Fonds monétaire arabe, Abdul Rahman Ben Abdullah Al Humaidi.