Les communes programmées au raccordement sont Sidi Ghiles, Hadjeret Ennos, Messelmoune, les zones d’ombre des daïras de Cherchell, Gouraya et Damous, ainsi que les zones rurales des communes d’Aghbal et Sidi Semiane.
Le taux d’avancement des travaux de transfert d’eau du barrage Kef Eddir de Damous, à Tipasa, vers de nombreuses communes est actuellement de 81%, suivant un programme de livraison progressive échelonné sur 10 étapes, dont cinq ont déjà été mises en œuvre, a-t-on appris des services de la wilaya.
Les services concernés travaillent d’arrache-pied en vue de la mise en œuvre des cinq étapes restantes du programme pour le raccordement, entre décembre 2024 et mars 2025, de l’ensemble des communes ciblées, a-t-on ajouté de même source. Les communes programmées au raccordement, à la période considérée, sont Sidi Ghiles, Hadjeret Ennos, Messelmoune, les zones d’ombre des daïras de Cherchell, Gouraya et Damous, ainsi que les zones rurales des communes d’Aghbal et Sidi Semiane, selon les explications fournies au wali, Aboubakr Essedik Boucetta, lors de sa visite de ce chantier la semaine passée.
Il s’agit d’un projet d’une «extrême importance», au vu de sa contribution attendue à la sécurisation des besoins de la wilaya de Tipasa en eau potable, mais aussi à l’alimentation d’un nombre de communes des wilayas de Chlef et Aïn Defla, soit une population globale de près de 500 000 âmes réparties sur ces trois wilayas, selon les services de la wilaya, qui ont souligné que le wali veille à la réception du projet dans les délais impartis.
Les premières étapes de livraison de ce projet ont eu lieu entre juin 2022 et août dernier. Nombre de communes ont été ainsi partiellement alimentées à partir de ce transfert hydrique, tandis que d’autres ont été totalement alimentées à partir du barrage Kef Eddir, à l’instar de Beni Mileuk, El Arhat, Gouraya et Cherchell, bénéficiaires d’un volume d’eau quotidien de plus de 75 000 m3. Selon les délais fixés pour la société Cosider canalisations, en charge du projet, ce dernier sera livré dans sa totalité en juin 2025.
Ce transfert hydrique porte notamment sur la réalisation de 184 km de conduites, dont 50 km dans des zones rurales et montagneuses, outre une station de traitement d’eau de 210 000 m3/jour, 15 stations de pompage et 18 réservoirs d’une capacité de 35 000 m3 chacun, entre autres.
A noter que le projet de transfert d’eau à partir du barrage Kef Eddir, dont le taux de remplissage est actuellement de 98%, sur une capacité théorique estimée à 125 millions de mètres cubes, est considéré comme un projet stratégique pour la sécurisation de l’AEP à Tipasa et de nombre de communes à Aïn Defla et Chlef, parallèlement à l’exploitation d’un volume d’eau considérable pour l’irrigation agricole, selon la même source.