Elle a dix-huit printemps. Etudiante en biologie, elle a un grand penchant pour la littérature, le don d’écrire et le verbe pour exposer ses idées optimistes et ses convictions puisées des textes sacrées pour une vie heureuse. Son premier ouvrage, un essai, est d’une grande beauté.
Vivons avec bonheur» ou «comment vivre heureux», une philosophie à laquelle s’est exercée avec talent Aya Ezzitouni. «Nous naissons en pleurant et on nous pleure en mourant», nous rappelle-t-elle, mais au milieu de toutes ces larmes – toute une vie – où est le bonheur, alors ? s’interroge-t-elle.
Prélude à une réflexion qu’elle développe dans plus de cent pages où elle fait référence aux philosophes dont Platon, le Coran, les hadiths, les psychologues et les sages. Un travail laborieux, de longues recherches qui ont abouti, pour elle, à une conclusion : nous pouvons être heureux. L’argent, la santé, la raison, les références individuelles sont la base du bonheur, pense-t-elle, mais précise-t-elle, comme dans une recette «il suffit d’acquérir plus de saveurs et s’éloigner de plus de douleurs».
Facile à dire qu’à faire ? Elle s’explique : «Platon a dit ‘‘Le bonheur, c’est la vertu ou la vie virtuelle’’, donc vis une existence morale, et même si tu es entraîné vers de grandes douleurs, malgré tout, pense à toutes les belles choses qui t’entourent». On est différents par nos pensées, nos comportements.
Nos idées influent négativement ou positivement sur nous.… Aya en est consciente. Aussi, recommande-t-elle de se concentrer sur la raison… et de vivre l’instant présent raisonnablement, rationnellement. «Vis avec espoir, avec un esprit combatif, avec patience, avec amour et apprécie la valeur de la vie… un passage».
Publié à compte d’auteur, l’essai mérite d’être lu, ne serait-ce que pour l’optimisme d’une jeune auteure qu’il dégage. Aya, heureuse, rend hommage à son père, à sa maman, ses cinq sœurs pour l’éducation qu’elle a reçue, pour le bonheur qu’ils lui ont inculqué.