Les services du groupement territorial de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté d’Alger ont organisé, jeudi dernier, une campagne médiatique conjointe pour expliquer les deux arrêtés émis par le wali d’Alger interdisant la circulation la nuit de certaines motos et voitures très bruyantes.
A l’occasion de cette sortie médiatique organisée au niveau de plusieurs barrages de sécurité à Alger, le capitaine Benriala Omar, commandant d’unité de section routière de la Gendarmerie nationale d’Alger, a précisé que cette campagne visait à «informer les chauffeurs de motos dont la cylindrée est supérieure à 125 cm3 et les automobilistes dont les véhicules ont été modifiés et qui sont à l’origine de nuisances sonores, des deux arrêtés de wilaya du 18 avril en cours, qui interdisent la circulation à ce genre de véhicules de 22h jusqu’à 6h en vue de préserver la quiétude et l’ordre publics».
L’émission de ces deux arrêtés intervient suite aux «plaintes de citoyens déposées auprès des services de sécurité à cause des forts bruits de ces véhicules qui gênent les résidents et les piétons», tout en citant «les sanctions encourues en cas de violation de ces mesures». Selon la responsable de la cellule de communication de la sûreté d’Alger, Amel El Hachemi, ces deux arrêtés du wali d’Alger «entreront en application à partir du troisième jour de l’Aïd El Fitr», soulignant que tout contrevenant à ces mesures verra son véhicule mis en fourrière pendant une durée de 8 jours qui pourrait être doublée en cas de récidive».
Elle a affirmé que «l’opération de sensibilisation autour des dispositions de ces arrêtés se poursuivra durant les jours de l’Aïd», ajoutant que «les services de la sûreté d’Alger ont enregistré durant le mois de ramadan plus de 1660 infractions commises par les motocyclistes à l’origine de 84 accidents corporels ayant fait deux morts et 86 blessés».