Depuis le début de la saison de la mousson en juin, des pluies torrentielles ont causé des pertes humaines massives et des destructions importantes en Inde et au Népal.
En Inde, plusieurs États, notamment l'Himachal Pradesh, l'Uttar Pradesh, le Rajasthan, l'Uttarakhand, et le Kerala, ont été gravement touchés par des inondations et des glissements de terrain. Ces catastrophes ont entraîné la mort de centaines de personnes, et de nombreuses autres sont portées disparues.
Dans l'Himachal Pradesh, une brusque montée des eaux a tué neuf personnes, tandis que dans l'Uttar Pradesh, 17 personnes ont perdu la vie en raison des inondations. Dans l'ouest du Rajasthan, une région habituellement désertique, 22 décès ont été signalés à la suite des inondations. Le Kerala, au sud du pays, a été particulièrement affecté en juillet, avec plus de 200 morts suite à des glissements de terrain dévastateurs.
Au Népal, la mousson a causé la mort de 171 personnes depuis la mi-juin, principalement en raison de glissements de terrain. Le district de Chitwan a été le théâtre d'une tragédie mi-juillet, lorsque deux autocars ont été emportés par les eaux d'une rivière après un glissement de terrain, tuant environ 50 personnes.
Les experts attribuent l'augmentation de la fréquence et de la gravité de ces catastrophes naturelles au changement climatique, soulignant que l'Inde, le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, doit intensifier ses efforts pour atteindre ses objectifs de neutralité carbone. Bien que le pays vise la neutralité carbone d'ici 2070, ces événements soulignent l'urgence d'agir face aux impacts du réchauffement climatique.