Face au nombre très faible des athlètes algériens qui n’ont pas réalisé les minima pour la participation aux Jeux méditerranéens d’Oran 2022, la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) est finalement revenue sur sa décision en convoquant tous les athlètes.
Même ceux qui n’ont rien prouvé durant la saison. C’est ce qu’on appelle la « loi de la Rahma » à l’égard des athlètes. Il s’agit tout simplement d’une première dans l’histoire de l’athlétisme algérien.
Mais le plus étonnant est que, bien que le nombre des participants algériens ait triplé (66 engagés entre messieurs et dames), ainsi que l’absence des ténors de l’athlétisme européen, à l’image des athlètes français. La Fédération algérienne d’athlétisme «espère décrocher seulement 4 ou 5 médailles». Alors que lors des récents championnats d’Afrique d’athlétisme, l’Algérie présente à l’Ile Maurice avec 14 athlètes, avait décroché 7 médailles dont 5 en or.
L’autre étonnement les «sélectionnés algériens» du dernier moment se sont contentés à la hâte d’une courte préparation qui s’achève ces jours-ci à Sétif et à Alger. Parmi les sélectionnés, il y en a qui dépassent la quarantaine.