L’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) prévoit de numériser le certificat d’assurance automobile. Et ce, dans le but de renforcer l’efficacité et la transparence, mais aussi d’améliorer les services offerts aux assurés dans le cadre du processus de numérisation du secteur.
Dans une déclaration rapportée par l’APS, le président de l’Union, Youcef Benmicia, a indiqué qu’un «comité ad hoc travaille actuellement sur le développement du projet du certificat d’assurance numérique, qui est actuellement en phase de test. Une fois cette étape achevée, le projet sera présenté aux autorités compétentes pour sa mise en œuvre».
Ce projet représente, selon la même source, une «transformation majeure dans le processus de modernisation du secteur des assurances en Algérie, «car il facilite les transactions pour les clients, réduit la consommation de papier et permet une vérification instantanée de la validité de l’assurance, grâce à des bases de données interconnectées entre les différentes compagnies d’assurances.»
L’Union travaille par ailleurs sur «un ensemble de projets stratégiques visant à moderniser le secteur et à garantir sa croissance durable», selon le président de l’UAR. Dans ce sillage, il a mis en exergue les résultats obtenus grâce à la plateforme numérique inter-compagnies d’assurances dédiée à la branche automobile (e-recours), lancée en octobre 2022, avec des indemnisations dépassant les 12 milliards de dinars.
M. Benmicia a également rappelé les progrès réalisés par les compagnies d’assurances algériennes dans la numérisation de leurs services. Il a cité le suivi des contrats d’assurance, le paiement des primes et la soumission des demandes d’indemnisation, outre l’adoption par certaines compagnies du système d’expertise à distance, en plus d’autres services visant à faciliter l’accès aux prestations d’assurance.
Par ailleurs, l’Union «travaille actuellement sur une révision de ses statuts qui n’ont pas été actualisés depuis plus de 10 ans, afin de s’adapter aux mutations économiques et financières que connaît le pays», a avancé M. Benmicia.