Assainissement du foncier industriel à Bordj Bou Arréridj : L’impératif de faire sauter le verrou bureaucratique

23/01/2022 mis à jour: 22:01
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L’objectif est de créer 18 000 postes directs et 30 000 indirects d’ici fin 2022 / Photo : D. R.

Dans le même volet, 23 mini-zones situées dans 13 communes de la wilaya, sur une superficie totale de 116 hectares, ont été créées pour l’implantation des nouveaux projets de PME.

Après des années de gel, conséquence des crises économique et sanitaire, et après une étude approfondie et minutieuse de chaque dossier, 35 autorisations d’exploitation ont été libérées par les pouvoirs publics, dont 19 sont déjà opérationnelles, notamment dans l’électroménager, l’agroalimentaire, les carrières d’agrégats, a indiqué récemment le wali de Bordj Bou Arréridj, face à un parterre de responsables, d’élus et de porteurs de projets bénéficiaires. 

On retiendra également la libération de 27 autorisations de construction, 33 de conformité, 63 de création d’entreprise, 106 d’exploitation d’explosifs de carrière, 32 de forage ainsi que celle de raccordement de 21 exploitations agricoles aux réseaux d’eau, d’électricité et du gaz. 

Par ailleurs, 40 hectares du foncier industriel ont été récupérés pour être destinés à l’aménagement des zones industrielles et leur approvisionnement en eau et en énergie. 

Dans le même volet, 23 minizones situées dans 13 communes de la wilaya, sur une superficie totale de 116 hectares, ont été créées pour l’implantation des nouveaux projets de Petites et moyennes entreprises (PME). 

A ce propos, 14 nouvelles PME ont été créées, dont 4 sont opérationnelles. «Ce qui a ramené le taux de chômage à la baisse, soit de 13 à 10% et la création de 12 000 nouveaux postes d’emploi directs et 20 000 indirects, avec l’espoir, fin 2022, de créer 18 000 postes directs et 30 000 indirects et surtout une nette chute du chômage à 7,3%», a souligné le premier responsable de la wilaya. 

«Outre l’industrie électronique, la wilaya met le pied dans l’industrie de transformation, de l’agroalimentaire, de l’industrie chimique et des matériaux de construction», poursuit-il. 

«Dix entreprises locales contribuent amplement à l’effort économique national, avec la promotion et la diversification des exportations hors hydrocarbures, vers les pays d’Afrique et même d’Europe de par la compétitivité des produits, en l’occurrence les produits électroniques et électroménagers, les pâtes alimentaires et les matériaux de construction. Ainsi, durant l’année 2021, la balance des exportations a atteint 15 millions de dollars, et durant les années 2020 et 2021, quelque 66 projets d’un coût d’investissement de 39 milliards de dinars sont entrés en production avec à la clé 2800 postes d’emploi. Et nous sommes ici pour accompagner les jeunes porteurs de projets dans la création de leurs entreprises», conclut-il. 

Assainir le foncier industriel, relancer la roue économique et accompagner les jeunes sont, théoriquement, des démarches louables, mais à condition de faire sauter le verrou bureaucratique. Car cette tare a encore la peau dure chez certains qui conspirent à tuer dans l’œuf toute ambition. 

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