Ascensions et défis dans le Djurdjura : Immersion au cœur des randonnées en haute montagne

26/08/2024 mis à jour: 06:35
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Le groupe, équipé de sacs à dos, de casquettes et de provisions d’eau, commence son ascension vers Tamgout Lala Khedidja - Photo : El Watan

Face à l’augmentation de la fréquentation, la direction du Parc national du Djurdjura a mis en place, malgré des ressources limitées, des mesures pour gérer des flux de visiteurs.

Les randonnées en haute montagne dans le Djurdjura connaissent un essor notable, attirant de plus en plus de passionnés de la nature et d’aventure. Ce massif, situé en Kabylie, est devenu une destination de choix pour les amateurs d’alpinisme et de randonnée pédestre, grâce à ses paysages grandioses.

Depuis quelques années, la chaîne montagneuse du Djurdjura voit un afflux croissant de randonneurs. Ce massif est prisé, notamment pour ses paysages impressionnants et ses nombreuses opportunités pour les passionnés de nature. C’est au col de Tizi N’koulal, à 1590 mètres d’altitude, que notre guide nous donne rendez-vous à 7h00 pour le début de la randonnée.

Le groupe, venu de la wilaya de Blida est composé d’hommes et de femmes. Pour certains, il s’agit d’une première découverte de cette montagne imposante, tandis que d’autres sont des habitués, venus pour une nouvelle ascension dans cette chaîne majestueuse qui s’étend principalement entre les wilayas de Bouira et Tizi Ouzou. 

Les incendies forestiers ayant ravagé la région ont conduit les pouvoirs publics à imposer des restrictions, notamment pendant la saison estivale. Des panneaux interdisant les barbecues et d’autres comportements nuisibles ont été installés par les agents du Parc national du Djurdjura (PND).

Le guide informe le groupe que la journée sera particulièrement éprouvante, avec une température déjà de 32 degrés. En raison des conditions caniculaires et du manque d’eau, les randonnées sont rares en cette période. Il insiste sur l’importance de rester hydraté pour éviter les risques de déshydratation.

Le groupe, équipé de sacs à dos, de casquettes et de provisions d’eau, commence son ascension vers Tamgout Lala Khedidja, le plus haut sommet du Djurdjura, culminant à 2308 mètres d’altitude. Les sentiers serpentent à travers des forêts de cèdres et offrent des panoramas époustouflants.

Améliorer le confort des randonneurs

Pour Zinedine Lechhab, président de l’association Idhurrar N’jerjer, le massif du Djurdjura est une destination incontournable pour les randonneurs, avec des parcours allant des plus accessibles aux plus exigeants. «Les paysages sont à couper le souffle, avec des vues imprenables sur les vallées», témoigne Malika, membre du groupe, tout en encourageant ses compagnons malgré la chaleur.

Le climat du Djurdjura, avec des étés chauds et des hivers frais, crée des conditions idéales pour la randonnée pendant une grande partie de l’année. Face à l’augmentation de la fréquentation, la direction du Parc national du Djurdjura a mis en place, malgré des ressources limitées, des mesures pour gérer des flux de visiteurs.

Des sentiers balisés et des points d’information sont en cours de développement pour améliorer la sécurité et le confort des randonneurs. Cependant, cette affluence pose des défis importants pour la préservation de la biodiversité.

Les autorités locales et les associations de randonneurs collaborent pour sensibiliser les visiteurs à des pratiques respectueuses de l’environnement et promouvoir un tourisme durable.

Après plus de trois heures de marche sous un soleil de plomb, le groupe atteint enfin le sommet, où la vue spectaculaire récompense largement l’effort fourni. Avec ses paysages variés et ses parcours adaptés à tous les niveaux, cette chaîne montagneuse offre des expériences inoubliables. 

 

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