Après la victoire heureuse du Real Madrid face au Barça : Un clasico époustouflant comme on aime à le voir…

23/04/2024 mis à jour: 21:27
AFP
411

Héros du match aller, l’Anglais Jude Bellingham a permis dimanche au Real Madrid de s’imposer dans le temps additionnel dans le Clasico contre son grand rival du FC Barcelone (3-2) et de se rapprocher d’un 36e titre de champion d’Espagne. 

Le milieu britannique a, comme à l’aller au Stade olympique de Montjuic, surgi à quelques secondes du terme pour offrir une avance de 11 points quasi décisive aux Merengues, en tête de la Liga sur leur dauphin barcelonais, au terme d’un match fou où ils sont revenus deux fois au score (90’+1). Comme un symbole, c’est sur un centre de Lucas Vasquez, auteur du but du 2-2 et à l’origine du pénalty égalisateur de Vinicius en première période, que Bellingham a encore frappé, précipitant le Barça, champion en titre, vers une saison blanche. A l’instar de sa nouvelle désillusion européenne contre le PSG mardi (4-1), le club catalan avait pourtant pris le meilleur départ, avant de s’effondrer à nouveau.


«C’est ainsi que gagne Madrid» 

Sur un corner, le portier ukrainien Andriy Lunin, héros de la qualification madrilène en demi-finale de la C1 aux tirs au but mercredi contre Manchester City, a raté sa sortie, offrant au Danois Andreas Christensen l’occasion d’ouvrir le score de la tête (6’, 1-0) et de doucher le Bernabéu.

Même mal embarqué et émoussé après plus de 120 minutes d’effort qui ont empêché Carvajal et Mendy, ses deux latéraux titulaires, de tenir leur place pour ce choc au sommet de la Liga, le Real a répondu – comme toujours - avec le calme et la confiance d’un (futur) champion. L’ailier espagnol Lucas Vasquez, qui dépannait à nouveau en défense, a relancé les siens en provoquant un pénalty litigieux, à l’expérience, en laissant trainer sa jambe sur un tacle du jeune Pau Cubarsi. Vinicius a transformé sans trembler pour égaliser (18’, 1-1). Dominé dans le jeu, le club merengue a bien failli replonger dix minutes plus tard sur un nouveau corner, dévié cette fois au premier poteau par Lamine Yamal et sauvé sur sa ligne par Lunin, sans que les ralentis et la VAR puissent confirmer que le ballon était totalement rentré (28’). 

La Liga est en effet le seul grand championnat à ne pas utiliser la goal-line technology, jugée trop chère par son président Javier Tebas, qui permet pourtant la validation quasi automatique d’un but. Il n’en a pas fallu plus aux supporters catalans présents dans le stade pour crier au scandale et scander : «C’est ainsi, ainsi que gagne Madrid», insinuant que son rival est avantagé par l’arbitrage. Un refrain entonné une deuxième fois par les «Culers» après une faute aux abords de la surface de Camavinga, en difficulté face au virevoltant Lamine Yamal, qui lui a valu un carton jaune. 

Le milieu de terrain barcelonais Frenkie de Jong, touché à une cheville en toute fin de première mi-temps, est sorti sur civière la tête entre les mains, cédant sa place à Pedri (45’+6). Le Barça croyait par la suite avoir fait le plus dur après que Fermin Lopez, entré en jeu à la mi-temps, ait redonné l’avantage au Barça en suivant un centre de Lamine Yamal, encore omniprésent, mal repoussé par Lunin (69’, 2-1).


Mais Madrid ne meurt jamais Et l’inoxidable Lucas Vasquez, 32 ans, non plus 

Le faux latéral a égalisé à 2-2 dans le dos de Joao Cancelo, trop laxiste au marquage, sur un débordement de Vinicius, couronnant une semaine exceptionnelle où il avait déjà réussi son tir au but contre City, pour sa 9e saison au club (73’). Puis l’homme providentiel du Real, Jude Bellingham, a encore fait chavirer le Bernabéu à la 91’, en se montrant décisif quand il le faut après plus de deux mois sans marquer. «c’est ainsi, ainsi que gagne Madrid», ont alors répondu les supporters de la Maison blanche.

 

 

 

le Barça veut faire rejouer le clasico en cas d’erreur confirmée d’arbitrage

Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a déclaré lundi que son club exigerait de rejouer le clasico, perdu dimanche soir en déplacement face au Real Madrid (3-2), comptant pour la 32e journée de la Liga espagnole de football, s’il peut prouver qu’une erreur d’arbitrage a été commise en ne validant pas un but de Lamine Yamal.
Le gardien madrilène Andriy Lunin a sauvé sur sa ligne une déviation de Yamal (28’), sans que la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage, ndlr) ne puisse confirmer que le ballon était totalement rentré. L’arbitre a alors décidé qu’il n’y avait pas but et le score est resté à ce moment-là à 1-1.
Contrairement aux autres grands championnats européens, la Liga n’utilise pas la goal-line technology, jugée trop onéreuse par son président Javier Tebas, qui permet pourtant la validation quasi automatique d’un but et aurait donc pu clarifier la situation. Au lendemain de ce clasico, le patron du Barça a demandé à la Fédération espagnole de football et à la commission d’arbitrage d’envoyer à Barcelone toutes les images de l’action ainsi que les enregistrements audio des conversations entre les officiels. «Si, une fois la documentation analysée, le club comprend qu’il y a eu une erreur commise, comme nous le pensons, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour inverser la situation, sans exclure toute action légale qui pourrait être nécessaire», a-t-il dit dans une vidéo publiée par le FC Barcelone.
« S’il est confirmé que le but était valable, nous demanderons que le match soit rejoué, comme cela s’est produit s’agissant d’un autre match en Europe à la suite d’une erreur de la VAR», a-t-il ajouté.

Copyright 2024 . All Rights Reserved.