Dans la plupart des centres urbains, dans la wilaya de Tizi Ouzou, il y a certaines entreprises qui ont des manières de mener leurs travaux pour le moins «non conformes», selon des qualificatifs de piétons qui s’en sentent «pénalisés».
Et pour cause, celles-ci pour opérer quelque réfection, ou aménagement de trottoirs autour de chaussées données, procèdent, sans se rendre compte probablement, qu’elles pénalisaient sérieusement le piéton. En effet, ces entreprises, lorsqu’elles obtiennent quelque marché pour la réfection ou la réalisation de quelques mètres de trottoirs en centres urbains, opèrent, façon d’accélérer les travaux ou, peut-être, d’en finir dans les délais, au décapage, à la fois, des deux trottoirs d’une voie, sans même pas délimiter un tracé spécialement pour ce piéton.
Ainsi, de la sorte, l’on contraint ce dernier à marcher dans la chaussée parmi des voitures, qui roulent, pas toujours avec prudence. L’on imagine alors les dangers que cela représente ; outre les risques d’accident, il faut ajouter ceux de se faire éclabousser par des eaux pluviales ou autres, en ces derniers jours marqués fréquemment, et suivant des zones, notamment du nord du pays, par de vrais déluges momentanés en ces débuts de l’hiver.
Dans pareille situation, le piéton ou la piétonne, qui n’a pas d’autre choix que d’emprunter, contraint, de tels tronçons en pleins travaux, se mettent à sautiller, non sans danger, pour s’éloigner des flaques d’eau dans la chaussée tout en faisant attention aux automobilistes imprudents qui ne manquent pas, par inadvertance c’est vrai, de les «arroser à souhait», générant par là des altercations malheureuses.
Le désarroi dudit piéton y est plus grand encore lorsqu’il est accompagné de ses enfants, avec parfois un parapluie ou quelque sachet de provisions à la main. L’ire de cette jeune maman, par exemple, accompagnée de son enfant de 8 ans, et rencontrée récemment, un jour pluvieux sur cette voie très fréquentée, tout près de la gare routière de la ville d’Azazga, en dit long de ces déplorables états de fait. «Pourquoi décaper les deux trottoirs à la fois, au lieu d’achever d’abord un côté avant d’entamer l’autre ?», se demande-t-elle en interpellant les autorités compétentes à ce sujet.
A signaler que cette manière de procéder de nos entreprises a été remarquée aussi bien à Azazga, tout près de ce qui fait actuellement office de gare routière, qu’à Draâ Ben Khedda, au niveau de la station des minibus de transport suburbain desservant la ligne de ce chef-lieu de daïra vers la gare de Boukhalfa (Tizi Ouzou), ou encore au chef-lieu de la wilaya, au niveau de l’avenue Abane Ramdane. Cette image illustre bien le «mal en point» de tout citoyen craignant des éclaboussures des automobilistes imprudents au niveau des artères concernées, après notamment de potentielles averses. S. Yermèche