Ali Mechiche : «Les dirigeants qui m’ont démis et ignoré doivent assumer leur responsabilité historique !»

13/02/2023 mis à jour: 07:49
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Ali Mechiche

Voulez-vous nous retracer votre ralliement au club du MCEl Eulma ?

D’abord, permettez-moi de vous remercier de m’avoir ouvert les pages de votre respectable quotidien pour m’exprimer afin d’éclairer l’opinion et éviter les mensonges colportés à mon encontre par des personnages de mauvaise foi pour nuire à ma personne et à ma famille. Ensuite sachez qu’au mois de juillet 2018, le président sortant du Babia,  Arrès Herrada, m’avait sollicité pour prendre la direction technique sportive du club. Il m’a demandé d’établir un programme de travail à visée technico-éducative de longue haleine pour redresser la situation du football au club et à la ville d’El Eulma qui respire le football. Je me suis attelé au travail académique que je maîtrise parfaitement avec l’expérience cumulée des années durant là où j’ai travaillé et surtout là où j’ai fait des études approfondies. La catégorie des U 13 fut pour moi la rampe de lancement. J’ai recruté 4 techniciens, tous des éducateurs cadres sportifs, à l’effet d’encadrer 100 jeunes pour en faire sortir une crème de 14 éléments, lequel effectif était fixé par la FAF. Cette cuvée nous a permis de participer à une épreuve organisée par la FAF où 200 clubs de jeunes ayant pris part à ce grand rendez-vous sous l’égide du concours Coca-Cola où nous avions éliminé coup sur coup l’ESS, le PAC, la JSK pour ne citer que ces clubs réputés pour leur tradition de clubs formateurs. Nous sommes arrivés en finale du tournoi. Nous nous sommes classés deuxième. Les prémices étaient encourageantes à l’issue d’une seule année de travail. Je tiens également à rappeler que cette année-là, nous avons promu cinq jeunes vers la catégorie senior.

Comment est-il possible que tout a été démoli après ce travail en profondeur ?

Après une saison accomplie où tout baignait dans l’huile, vint alors l’avènement du départ précipité du président du club Arres Herrada. Ceux qui sont venus après lui, spécialement le président du club amateur m’avait donné de l’assurance en m’invitant à continuer mon travail de fond particulièrement pour les catégories jeunes du club.

Mais leur intention était celle de m’évincer et de me pousser vers la sortie, car dans leur esprit «enfant de la ville», je ne devais pas leur faire de problème après m’avoir démis d’une manière dégradante et humiliante. Je ne suis pas de ce genre à accepter d’être traîné dans la boue ou qu’on leur marche sur les pieds.

Comment voyez-vous la fin de ce feuilleton stressant pour la famille du Babia ?

Ce n’est pas à moi de trouver une solution, je suis dans l’attente de tout ce qui vient des dirigeants comme propositions pour régler ce litige qui reste en dehors de ma bonne volonté. Sachez qu’avant de passer à l’action juridique, je n’ai pas cessé d’appeler au téléphone tous ceux qui étaient en relation avec la gestion du club et qui de droit.

Personne ne voulait m’entendre. Ensuite personne ne voulait me recevoir. Une fois que la sentence de la FIFA est tombée, plusieurs personnes se sont rapprochées de moi, mais jamais pour trouver une solution au litige. Cependant, j’exige du palpable avec des engagements concrets et réels. Je n’ai jamais fermé la porte du dialogue, pourvu que cela soit sérieux. Tous ceux qui me connaissent savent que je suis un homme de principe. Jamais de ma vie je n’ai souhaité du mal à mon club de toujours, encore moins à ma ville. 

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