Algérie-Arabie saoudite : Partenariat dans l’agriculture à Naâma

13/10/2024 mis à jour: 03:04
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Le partenariat algéro-saoudien établi dans le cadre de la mise en valeur agricole, à l’instar des cultures stratégiques à El Meniaa, constitue une expérience novatrice, au regard des résultats obtenus et des objectifs tracés pour l’extension de cet important investissement dans la wilaya, en passe de se hisser en pôle agricole dans le sud du pays, selon la direction locale des services agricoles (DSA).

Fruit d’un partenariat fructueux via une société à responsabilité limitée (SARL) entre Abdelkrim Bounaâma (partie algérienne) et l’Emir Mechaâl Bensaoud Ben Abdelaziz (partie saoudienne), le projet d’envergure, spécialisé dans le développement des cultures céréalière, fourragère et phoenicicole, revêt une valeur économique ajoutée à même de renforcer les capacités productrices agricoles de l’Algérie. 
Parmi les segments agricoles développés, figurent les céréales (semences de blé dur) sur une superficie de 800 ha, les cultures fourragères (maïs grains et fourrager, foin et luzerne) sur 500 ha, en sus de la production de dattes (variétés Deglet Nour et Ghars) et de l’élevage, a-t-on expliqué à la DSA.

S’étendant sur une superficie globale de 5000 ha au niveau du périmètre agricole dit Mechkardel, sur le territoire de la commune de Hassi El Gara, cet ambitieux projet d’investissement, accordé au titre de la concession agricole, a vu le jour en 2018 avec le lancement des travaux d’aménagement et de terrassement, après avoir rempli les conditions et procédures administratives.

Ces dernières consistaient en l’établissement d’un titre de concession, l’octroi de 30 autorisations de forages d’irrigation, dont 20 forages déjà réalisés et les 10 restants devant l’être l’année prochaine, selon la fiche technique du projet.

Vers une diversification des cultures

Le projet est doté des équipements nécessaires, dont la mise en place de 20 pivots d’irrigation couvrant 40 ha chacun, d’un système d’irrigation par goutte-à-goutte sur une superficie de 20 ha peuplés d’arbres fruitiers et de palmiers dattiers, en sus d’un entrepôt de 1600 m2 et d’une base de vie de 1000 m2 dotée des commodités nécessaires.

Les explications fournies font état du raccordement du projet au réseau d’électrification à travers notamment la mise place de 12 transformateurs électriques de 160 kilovolts/ampères chacun, avant d’être renforcé prochainement de huit autres équipements similaires.

Les responsables du projet tablent sur l’extension des objectifs tracés, pour atteindre la réalisation d’une production de semences oscillant entre 125 000 et 150 000 quintaux de blé dur et tendre. Une moisson de plus de 65 000 quintaux de semences de blé dur avait été engrangée la saison écoulée par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), rappellent les services de la DSA.

Le programme de partenariat ambitionne également de diversifier les cultures stratégiques par la délimitation des superficies dédiées à la culture des légumineuses, lentilles et pois chiches notamment, et la mise en place de 80 pivots d’irrigation, ainsi que la réalisation d’étables d’élevage bovin, pour un cheptel de 500 vaches laitières, la réservation de 200 ha pour la culture du maïs-grains et plus de 3000 ha pour les céréales, a indiqué le promoteur algérien, Abdelkrim Bounaâma.

 

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