Dimanche dernier, à 20h30, une exploitation agricole, dénommée Abdelouahad Ali, ainsi que 1,5 ha d’oliviers lui attenant ont pu échapper aux flammes d’un incendie qui a pris dans les roseaux et la broussaille sèche poussant dans le lit et sur les berges d’un oued dans la commune de Oued Sebbah. Cette dernière est située sur la plaine de la Mléta, dans sa partie sud de la Sebkha d’Oran.
Si cette région est la plus chaude de la wilaya en été, il peut être tenu pour certains que le feu n’a pas pris en raison des conditions climatiques, au regard du moment où le sinistre s’est produit.
Deux jours avant, les pompiers appelés au secours, cette fois sur les monts du Tessala qui surplombent la plaine de la Mekerra et Sidi Bel Abbès, sa capitale, à Aghlal, ils n’ont pu que constater la conclusion dramatique d’un nouveau drame de suicide d’un homme âgé de 45 ans.
Ce phénomène s’est multiplié cet été en zone rurale. On pouvait se douter sur la nature du drame tant que la preuve d’un meurtre n’a pas été établie, mais leur multiplication lève le doute. A cet égard, le procédé est le même dans tous les cas, la pendaison au moyen d’un fil en plastique, ce qui laisse imaginer l’horreur du trépas du malheureux.
Le même jour, à minuit, l’explosion d’un appartement du premier étage d’un immeuble, à Hammam Bou Hadjar, a failli décimer une famille de six personnes. Celle-ci rentrait chez elle après une veillée. Après l’ouverture de la porte et une main portée sur l’interrupteur pour faire la lumière, une explosion a tout soufflé, brûlant de ses flammes, à des degrés divers les membres de la famille.
La plus touchée, au troisième degré, est une petite fille âgée de six ans, évacuée vers l’hôpital de Kristel, à Oran. L’intérieur de l’appartement a été démoli. Comme, on s’en doute, c’est la concentration de gaz due à une fuite quelconque qui est la cause du drame. M. K.