Depuis quelque temps, la ville d’Aïn Beida ne manque plus d’eau et c’est de bon augure. Seulement, là où le bât blesse c’est qu’avec les lâchers d’eau, et tout le monde l’aura remarqué, on assiste à des déperditions d’eau potable.
Cela est visible pratiquement au niveau de nombreux quartiers. Mohamed Kamel, un médecin nous a fait part de son désarroi en voyant la perte de grosses quantités d’eau dans le quartier Essaâda, sur les hauteurs de la ville. Et cela concerne aussi les cités El Moustakbel, l’espérance et d’autres quartiers. À cause de la vétusté du réseau sans doute et aussi en raison de la forte pression, des canalisations ont éclaté laissant se perdre dans la nature des quantités importantes d’eau potable. Que faire pour que cessent toutes ces fuites au moment où le pays s’est engagé à combattre toutes formes de gaspillage d’eau ?
Partout dans le monde et au vu des changements climatiques auxquels on est confronté, les gouvernements œuvrent pour préserver la richesse aquatique et éviter autant que faire se peut le dessèchement et le tarissement des sources d’eau, seuls garants de la vie sur terre. Ceci étant dit, l’Algérienne des Eaux de la wilaya d’Oum El Bouaghi peine à recouvrer les créances qu’elle détient sur ses clients, des créances estimées à 140 milliards de centimes. Une somme qui pourrait servir à rénover le réseau et mettre fin aux pertes du précieux liquide. Malgré les facilités accordées aux consommateurs, dont l’établissement d’un échéancier à leur convenance, beaucoup rechignent à s’acquitter de leurs redevances.