Plusieurs Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés vendredi dans une série de bombardements aériens et d’artillerie de l’occupant sioniste contre diverses zones de la bande de
Ghaza, soumise à une agression génocidaire depuis 301 jours, a rapporté l’agence de presse Wafa.
Une jeune fille est tombée en martyre et quatre autres Palestiniens ont été blessés lorsque l’armée d’occupation a pris pour cible une maison dans le quartier d’Al-Zaytoun, à Ghaza, souligne Wafa, relevant que les blessés ont été transportés à l’hôpital Al-Ahly Al-Arabi «Al-Mamadani». Par ailleurs, les équipes de secours ont récupéré les corps de quatre martyrs et 12 blessés après qu’un appartement a été bombardé par l’occupant sioniste dans le quartier Al-Djalaa dans la ville de Ghaza, ajoute la même source.
L’aviation sioniste a également mené des bombardements intenses autour de la rue 8 et du quartier de Sabra, dans le sud de l’enclave palestinienne, tandis qu’un incendie s’est déclaré dans des terres agricoles à la suite d’une attaque près de la localité de Douar Abou Aida.
Les attaques aériennes de l’entité sioniste ont, en outre, visé une maison au nord du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Ghaza, ainsi qu’une autre habitation dans la région de Ma’an, à l’est de Khan Younes, faisant sept blessés. Toujours à Khan Younes, une femme est tombée en martyre et plusieurs autres Palestiniens ont été blessés lorsque les forces d’occupation ont visé une résidence dans le quartier d’al-Satar al-Gharbi. De nouveaux bombardements ont été également signalés dans la partie ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza et dans les zones orientales d’Abasan al-Kabira, à l’est de Khan Younes. Les forces d’occupation sionistes poursuivent leur agression contre la bande de Ghaza, par voies terrestre, maritime et aérienne, depuis le 7 octobre 2023, faisant 39.480 martyrs, dont une majorité de femmes et d’enfants, et 91.128 blessés, tandis que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres.
Le chef de la branche du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) en Palestine, Andrea De Domenico, a déclaré jeudi avoir été témoin de «l’épuisement physique et psychologique» des civils dans la bande de Ghaza, au cours des 10 derniers mois, en raison de l’agression sioniste.
« Epuisement physique et psychologique »
Lors d’une vidéoconférence organisée depuis El Qods-Est, De Domenico a déclaré aux journalistes qu’il avait été témoin de «l’épuisement physique et psychologique absolu de toute une population et de la déshumanisation systématique des civils à Ghaza et en Cisjordanie occupée». Les autorités d’occupation sionistes ont décidé de ne pas renouveler le visa de De Domenico, qui a expiré jeudi, selon Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
OCHA a déclaré que «les hostilités, les ordres d’évacuation répétés, les obstacles à l’accès et d’autres défis entravent les efforts visant à fournir une assistance vitale aux civils palestiniens». Les humanitaires ont indiqué que le Programme alimentaire mondial (PAM) et d’autres agences ne parvenaient pas à acheminer suffisamment de nourriture vers et autour de Ghaza. OCHA a indiqué que «plus de 20 points de distribution de nourriture du PAM ont été perdus en raison des récents ordres d’évacuation.
Des cuisines et des boulangeries ont dû être déplacées. L’escalade des hostilités a également rendu deux entrepôts inutilisables pour le moment et a coupé des parties de Salah El Din, la principale route de Ghaza, limitant la capacité du PAM à livrer dans toute la bande». Les partenaires humanitaires de l’ONU ont indiqué qu’«ils travaillaient sur les problèmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène. Ils sont préoccupés par la destruction du réservoir canadien à Rafah».
OCHA a déclaré que ses partenaires humanitaires avertissent que «la destruction du réservoir pourrait entraver le retour des habitants à Rafah et pousser davantage les familles à recourir à l’eau insalubre, risquant ainsi la déshydratation, la malnutrition et les maladies»