Agression israélienne contre Ghaza : 32 martyrs et 69 blessés en 24 heures

28/04/2024 mis à jour: 23:23
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L’armée d’occupation poursuit ses massacres en toute impunité dans les Territoires palestiniens occupés

L’armée d’occupation israélienne poursuit ses frappes aériennes sur la bande Ghaza, dévastée par six mois d’une agression sans précédent, alors que le Hamas dit «étudier» une contre-proposition israélienne.

 Le bilan de l’agression israélienne contre l’enclave palestinienne s’est alourdi à 34 388 martyrs et 77 437 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué, hier, les autorités palestiniennes de la Santé. Selon la même source, l’armée d’occupation a commis 4 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 32 martyrs et 69 blessés.

 Les autorités palestiniennes de la Santé ont également indiqué qu’un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l’occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours. L’Autorité palestinienne a annoncé, le même jour, dans un communiqué, «le martyr de Mustapha Sultan Abed (21 ans) et Ahmad Muhammad Shawahneh (20 ans) tombé sous les balles de l’occupant la nuit dernière à Jénine», une ville de Cisjordanie occupée. L’agence de presse officielle palestinienne Wafa a indiqué que les deux hommes avaient été tués «près de la base militaires de Salem, à l’ouest de Jénine», ajoutant que deux «autres jeunes hommes avaient été blessés». 

Au moins 490 Palestiniens de Cisjordanie occupée ont été tués par les troupes israéliennes ou des colons depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. Le Hamas a annoncé «étudier» une contre-proposition israélienne en vue d’une trêve dans les combats à Ghaza associée à la libération d’otages. «Aujourd’hui, le Hamas a reçu la réponse officielle de l’occupation sioniste à notre position, qui avait été remise aux médiateurs égyptiens et qataris le 13 avril», a affirmé le numéro 2 de la branche politique du Hamas pour Ghaza, Khalil Al Hayya. «Le mouvement étudiera cette proposition et soumettra sa réponse une fois son étude terminée», a-t-il ajouté dans un communiqué. 
 

Exigences

Le Hamas avait indiqué, dans un communiqué le 13 avril, avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Ghaza, en insistant sur un cessez-le-feu permanent. Le mouvement palestinien y réaffirmait ses «exigences», soit «un cessez-le-feu permanent», le retrait de l’armée d’occupation israélienne «de toute la bande de Ghaza», «le retour des déplacés dans leurs zones et lieux de résidence» et «l’intensification de l’entrée de l’aide humanitaire». 

Mais Israël s’oppose à un cessez-le-feu permanent, insistant plutôt sur une pause de plusieurs semaines dans les combats pour ensuite mener, par exemple, une opération terrestre à Rafah, et refuse de se retirer de l’ensemble du territoire.  Cette contre-proposition intervient alors qu’une délégation égyptienne est arrivée, avant-hier, en Israël pour discuter d’un «cadre global pour un cessez-le-feu» à Ghaza, selon le média égyptien proche des renseignements Al Qahera News, qui cite un haut responsable égyptien. 

Selon des médias israéliens, la délégation doit tenter de relancer les négociations, au point mort depuis plusieurs semaines, et plaider pour un accord de trêve impliquant la libération de «dizaines» d’otages retenus à Ghaza. Pour sa part, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan se rendra, aujourd’hui et demain, en Arabie Saoudite dans le cadre des efforts de la Conférence islamique en faveur d’un cessez-le-feu à Ghaza, ont annoncé des sources diplomatiques, cité par l’AFP..

L’agression israélienne sera également au centre des entretiens de hauts diplomates arabes et européens attendus ce week-end à Riyad, en Arabie Saoudite, dont les chefs de la diplomatie de l’Allemagne et de la France. Après plus de cinq mois d’agression, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté, le 25 mars, une résolution appelant à un «cessez-le-feu immédiat», jamais entré en vigueur sur le terrain.

 

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