La secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines, et présidente du Comité des Points Focaux du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Selma Bakhta Mansouri, a réitéré jeudi à Alger l’engagement de l’Algérie à défendre les idéaux du MAEP et à assurer son succès en tant que plateforme de collaboration, de transparence et de progrès.
La secrétaire d’Etat a indiqué, dans une allocution lors de la 38ème session ordinaire du Comité des points focaux du MAEP, que «l’Algérie est fière d’avoir été l’un des quatre membres fondateurs du MAEP, un mécanisme qui reflète les valeurs de l’appropriation et de la coopération africaines», soulignant que «les contributions de notre pays à la mise en place du MAEP et son soutien à ses objectifs découlent d’une ferme conviction que la gouvernance est la pierre angulaire du développement durable et de l’intégration régionale». Mme Mansouri a affirmé, dans ce cadre, que le MAEP est «plus qu’un mécanisme de révision, c’est un outil de transformation», ajoutant que «l’une de ses plus grandes forces réside dans sa capacité à faciliter l’échange d’expériences et de bonnes pratiques entre les Etats membres». «Nous pouvons collectivement renforcer la gouvernance à travers le continent et construire une fondation plus solide pour le progrès. Pour y parvenir, nous devons nous concentrer sur quatre priorités essentielles : premièrement, traduire les évaluations en résultats concrets. Les évaluations du MAEP doivent conduire à des changements politiques concrets qui répondent directement aux besoins urgents de nos nations», a-t-elle soutenu.
Le deuxième point concerne le renforcement de l’engagement collectif. «Tous les Etats membres doivent participer activement aux processus du MAEP, en favorisant un sentiment partagé d’appropriation et de responsabilité», a indiqué Mme Mansouri, ajoutant que la troisième priorité consiste à mobiliser «efficacement» les ressources et qu’un soutien financier et technique adéquat est essentiel pour permettre au MAEP de faire face à ses responsabilités et à son mandat croissant. Concernant la quatrième priorité, Mme Mansouri a insisté sur le renforcement des «capacités d’alerte et de réaction rapide du MAEP», soutenant qu’en améliorant sa capacité à détecter les risques et à mettre en œuvre des mesures efficaces, le MAEP peut jouer un rôle plus important dans la sauvegarde de la stabilité du continent.
De son côté, la directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP, l’ambassadrice Marie Antoinette Rose Quatre, a réitéré «son engagement à soutenir les valeurs de bonne gouvernance et de transparence à travers l’ensemble de notre continent africain». Mme Rose Quatre a souligné également son engagement à «consacrer les principes de démocratie et de bonne gouvernance dans tous les Etats membres» au cours de son mandat, affirmant que sa «vision future repose sur un plus grand rapprochement des peuples africains, en œuvrant en toute transparence et avec loyauté». Pour sa part, la présidente du Panel d’éminentes personnalités du MAEP, l’ambassadrice Inonge lewanika-Mbikusita, a mis à profit cette session pour féliciter le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour sa réélection pour un second mandat, ajoutant que ses orientations stratégiques en tant que président du Forum des chefs d’Etat et de gouvernement du MAEP ont grandement contribué au succès continu du mécanisme.