L’aggresion israélienne contre Ghaza a déclenché une série d’attaques en règle contre tous les sportifs qui ont manifesté leur soutien et solidarité avec le peuple palestien. Des hommes politiques aux dirigeants d’instances sportives, en passant par des médias et faiseurs d’opinions, une «armée» composée d’hommes et de femmes qui ont la haine de tout ce qui est arabe et musulman a été levée pour traquer toute les voix hostiles à l’entité sioniste.
Les sportifs ont été leurs premières cibles dans des attaques viles et haineuses. L’international algérien Youcef Atal (OGC Nice) a été littéralement lynché par des médias français à la solde de l’idéologie sioniste et de l’extrême gauche fasciste.
Le tort du défenseur de l’Equipe nationale d’Algérie est d’avoir twitté un message de soutien et de solidarité avec le peuple palestinien, au lendemain du génocide perpétré par l’armée israélienne à Ghaza. La France raciste, xénophobe, s’est levée comme un seul homme pour le condamner.
Le motif pour sa mise à mort sportive était tout de suite trouvé : «apologie du terrorisme». Dans la foulée, son club l’a suspendu jusqu’à nouvel ordre, en attendant que la justice tranche sur son cas. Un joueur marocain, Mizraoui (Bayern Munich) et un tunisien Laïdouni (Union Berlin ), eux aussi ont été mis au frigo, en attendant la décision de leur exclusion de leurs clubs respectifs.
L’international français d’origine algérienne Karim Benzema, lui aussi, a été la cible de graves accusations de la part du ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin qui a affirmé que l’ancien joueur du Real Madrid est proche des frères musulmans. Une parlementaire française lui a emboîté le pas et demandé la déchéance de sa nationalité française et lui retirer le Ballon d’Or France Football qu’il a remporté l’an dernier.
Le ridicule ne tue pas. Les sportifs qui ont manifesté leur soutien et solidarité avec le peuple palestinien sont la cible de ceux qui soutiennent l’agression israélienne contre le peuple palestinien. Ils leur dénient ce que leur accordent les statuts de la FIFA (article 4 Racisme et non discrimination). Cela fera-t-il taire les voix qui condamnent l’oppression où qu’elle soit et d’où qu’elle vienne ? Jamais.