Le bureau exécutif de l’Association des comités nationaux olympiques africains (ACNOA), réuni lundi à Abuja au Nigeria, a fustigé la décision de World Athletics d’accorder des récompenses financières aux athlètes médaillés aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Dans le communiqué qui a sanctionné la réunion de lundi, l’ACNOA, par la voix de son président, l’Algérien Mustapha Berraf, a opposé une «fin de non recevoir à la proposition de World Athletics et souligné sa consternation à la proposition formulée qui consiste à fournir des ressources financières aux athlètes (qui gagnent bien leur vie)».
L’ACNOA souligne que «ceci va à l’encontre des principes de solidarité prônés par le mouvement olympique et les programmes substantiels qui s’y rapportent».
Le communiqué souligne que «la solidarité doit être de mise au sein des pays et organisations sportives afin de réduire le gouffre qui existe entre les athlètes, et non le contraire.
La proposition de World Athletics va à l’encontre des principes fondamentaux du mouvement olympique et vise simplement à renflouer les comptes en banque des athlètes non nécessiteux plutôt que d’aider ceux qui en ont le plus besoin». Le cri de coeur de l’ ACNOA sera-t-il entendu ? Il a au moins le mérite de souligner le plus important, à savoir «mettre à profit les revenus (financiers) pour satisfaire les besoins des jeunes talents africains qui aspirent à disposer de moyens infrastructurels et matériels nécessaires à leur épanouissement».