Abdelali Erredir :  «Il est temps de dire la vérité»

16/03/2022 mis à jour: 03:14
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Abdelali Erredir. Candidat au poste de directeur technique national / Photo : D. R.

Abdelali Erredir a postulé pour le poste de directeur technique national (DTN). Sa candidature a été retenue. C’est un technicien au long cours qui a exerce le métier d’entraîneur depuis plusieurs décades. Son CV est éloquent. Il a un ambitieux programme pour la DTN s’il est choisi bien sûr pour conduire cet important département du football.

- M. Abdelali, présentez-vous aux lecteurs…

Je suis un cadre d’Etat et enfant du secteur du MJS. 18 ans d’expérience avec nos clubs en Algérie : HB Chelghoum Laïd (2e Division), MSP Batna (2e Division), MO Constantine (1re et 2e Division), USM Aïn Beïda (1re Division), US Biskra (2e Division).

J’ai travaillé 19 ans dans les pays du Golfe, entre autres, l’Arabie Saoudite (1 année), Émirats Arabe Unis (3 ans), sélection Qatar (15 ans). Diplômé de l’académie brésilienne de football. Plusieurs stages avec des clubs européens, entre autres, AC Milan, Ajax Amsterdam, Bayern Munich, Schalke 04, Zenith Saint Petersburg, Salsburg (Autriche) et des clubs brésiliens, Flamengo, Vasco de Gama, Botafogo, Fluminense. Sans oublier mon expérience asiatique sur le volet suivi et analyse des sélections et le développement des Écoles de football.

- Quelles sont les motivations de votre candidature ?

La première chose qui m’a poussé à poser ma candidature à ce poste est son importance d’un point de vue administratif et technique. Administratif : c’est le développement d’une stratégie systématique qui est permanente et non temporaire et qui ne disparaît pas avec la disparition des hommes. Technique : mettre mon expérience que j’ai acquise au cours de ma carrière sur plusieurs années, et il me suffit en toute humilité que je sois le seul technicien qui ait une expérience avec les équipes nationales étrangères (équipes du Qatar) pendant 15 ans.

- Quels sont les axes de votre programme ?

Parlant du programme, je pense que c’est prématuré, d’autant que je ne sais pas si je serai parmi les candidats choisis à ce poste. La seule chose que je peux dire, c’est que j’ai quatre ateliers très importants que j’aimerais présenter devant ce comité choisi par la Fédération pour étudier les CV des candidats. Je suis également prêt, même si ma candidature n’est pas retenue après étude de tous les CV à apporter mon aide par des suggestions au président de la Fédération.

- Quelles seront vos priorités ?

Tous les ateliers sont importants et complémentaires les uns des autres. La tâche n’est pas facile, et cette question m’incite à dire que ce poste m’avait été proposé par l’ancien président, Mohamed Raouraoua, et j’ai dit que ce poste nécessitait une équipe de techniciens qualifiés, et sa réponse a été positive. Il m’a proposé ce poste en 2015 mais j’ai décliné l’offre pour des raisons familiales et professionnelles. Il a été le seul qui a évalué à juste titre ma compétence et le travail que j’ai accompli lorsque je m’occupais des sélections nationales au Qatar.

- Quelle sera l’équipe qui vous accompagnera dans votre mission si vous êtes choisi ?

J’aurais besoin de techniciens qualifiés dans tous les ateliers. Pour l’instant, je ne peux dévoiler l’identité de ceux qui feront partie de la DTN.

- Votre commentaire sur l’état du football algérien...

Franchement, c’est un constat amer. Il est temps de dire la vérité.

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