L'Université de la formation continue (UFC) a célébré, jeudi à Alger, le 62e anniversaire de la fête de l'indépendance et de la jeunesse. Cet événement a été organisé en coordination avec le Centre national des études et recherches sur le mouvement national et la Révolution du 1er Novembre (CNERMN 54) et a vu la participation d'étudiants et de moudjahidine.
Lors de son discours, le directeur de l'université, Pr Yahia Jaafari, a mis en avant «la nécessité de demeurer fidèles au serment fait aux chouhada et à leurs sacrifices pour le recouvrement de la souveraineté nationale, et ce en poursuivant l'édification de la Patrie».
Il a souligné que la bataille actuelle est «une bataille pour la réalisation de la souveraineté numérique», considérant la mise en place d'un «système numérique» comme un défi majeur pour faire face aux «menaces transfrontalières et aux nouvelles guerres» de l'ère moderne.
La conférence a également donné la parole à plusieurs Moudjahidine, dont Mohamed Debbah, Mahmoud Arbadji et Abdelkader Bakhouche, qui ont partagé leurs témoignages sur les crimes commis par le colonialisme français contre le peuple algérien pendant l'occupation.
Le moudjahid Mohamed Ghafir, ancien responsable de la Fédération du FLN en France, a consacré son intervention au rôle crucial des Algériens résidant à l'étranger durant la guerre de Libération nationale. Il a mis en lumière leur «grande contribution au financement de la guerre et à l'internationalisation de la cause algérienne».
Il a également rappelé que les événements du 17 octobre 1961, où le peuple algérien a porté la guerre au cœur de la France, constituaient «la dernière bataille de la Guerre de libération».
En plus des discours, deux courts métrages ont été projetés. Le premier retraçait l'histoire du mouvement national algérien depuis le début de l'occupation française jusqu'à l'indépendance. Le second présentait les réalisations du secteur de l'enseignement supérieur depuis l'indépendance.