L'armée vénézuélienne a expulsé environ 10 000 travailleurs illégaux d'une zone autour de la mine d'or clandestine où un effondrement s'est produit en février, entraînant la mort d'au moins 16 personnes dans le sud du pays.
La mine La Bulla Loca a été fermée et évacuée en raison de la violation de l'ordre territorial légal des réserves forestières de l'État de Bolivar, avec plus de 10 000 mineurs illégaux expulsés pour avoir enfreint la loi, selon le général Domingo Hernandez Larez, chef du commandement stratégique opérationnel.
Des images vidéo ont montré d'immenses cratères laissés par l'exploitation minière illégale, ainsi que des arbres abattus. Cette évacuation a débuté après la tragédie de février. Les autorités locales affirment que le nombre de décès pourrait être beaucoup plus élevé que le bilan officiel de 16 morts.
Au cours de l'année écoulée, environ 14 000 mineurs illégaux ont également été chassés du parc national de Pacanier, le plus grand du Venezuela, situé dans l'État voisin d'Amazonas, où l'exploitation minière a entraîné d'importantes dégradations environnementales. Les régions de Bolivar et d'Amazonie regorgent de ressources naturelles telles que l'or, les diamants, le fer, la bauxite et le quartz. Certaines mines sont exploitées par l'État, tandis que de nombreuses autres le sont de manière illégale par des groupes clandestins.