Un important plan de réhabilitation et d’entretien de la zone industrielle de Sidi Khaled dans la commune de Oued El Berdi, où activent une centaine d’opérateurs économiques, a été mis en place dans la wilaya de Bouira.
Le site d’une superficie globale de près de 900 hectares a bénéficié récemment d’une vaste opération de viabilisation et d’aménagement mobilisant au Trésor public une enveloppe financière d’environ 200 milliards de centimes. Les va-et-vient des camions lourds acheminant des tonnes de différents produits ont rendu les chemins d’accès, notamment le CW127 traversant la ville de Oued El Berdi, impraticables.
Pour faciliter la circulation des engins et véhicules appartenant aux usines implantées dans la zone, des travaux de réalisation des routes d’accès menant directement au dédoublement de la RN8 ont été lancés mardi dernier. L’ouverture de ce tronçon mettra sans doute fin à l’anarchie régnant au niveau de la zone. Divisée en 105 lots pour lesquels 80 porteurs de projets ont été retenus, le site est une valeur sûre pour l’économie locale.
Le programme de réhabilitation des zones industrielles s’inscrit, faut-il le rappeler, dans le cadre des orientations des autorités centrales du pays visant à mieux équiper ces espaces, et ce, pour les mettre aux standards internationaux.
D’importantes unités, notamment dans le domaine médical, ont été installées. Cependant, ce sont les opérateurs retenus au niveau des zones d’activités nouvellement créés notamment dans la commune de Bir Ghbalou, à l’ouest de la wilaya qui ne cessent de déplorer le manque de commodités pouvant leur faciliter l’installation. Créés dans la précipitation, des espaces sont tout bonnement restés sans viabilisation.
Dans la commune de Dirah, à l’extrême sud de Bouira, les travaux d’aménagement de la première partie d’une méga-zone industrielle avancent à un rythme appréciable, a-t-on constaté sur place. Le chantier concerne une partie d’une superficie de 250 ha sur un total de 795 ha. L’opération a mobilisé un budget de 2,5 milliards de dinars. Le délai de réalisation est fixé à 10 mois.
Par ailleurs, la récupération de quelques lots implantés à l’intérieur de la zone est un sérieux problème auquel sont confrontées les autorités locales.
La direction de l’industrie de la wilaya de Bouira en charge de ce dossier peine même à localiser et identifier les bénéficiaires des parcelles de terrain. Les procédures judiciaires engagées pour la récupération des lots inexploités sont toujours en cours, a-t-on précisé à la wilaya. La réaffectation des terrains à d’autres porteurs de projets interviendra une fois les procédures judiciaires achevées.
Les affaires portées devant les différentes juridictions ont accusé des retards. Relancer l’activité industrielle et les projets créateurs de richesse et pourvoyeurs de postes d’emploi est une nécessité, d’autant plus que d’importants moyens, notamment financiers ont été mobilisés ces dernières années.