Zemiti et Belmellat ont refusé de poursuivre leur travail à l’USMA : Démission verbale sans effet

22/10/2023 mis à jour: 00:07
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La démission de Benchikha, qui avait nourri tous les débats et ébranlé les consultants des studios, a poussé la direction de l’USMA à pallier ce départ inattendu en contactant le technicien espagnol Juan Carlos Garrido, qui n’avait pas mis beaucoup de temps à accepter l’offre usmiste, puisque les pourparlers n’avaient pas trop duré et le «matador» a rejoint Alger, lundi passé, à une heure tardive.
 

Une poignée d’heures avaient été suffisantes pour que Garrido devienne le successeur de Benchikha, sauf la question du staff qui, au jour d’aujourd’hui, fait couler beaucoup d’encre.
 

En effet, il n’en était guère question de se séparer de l’entraineur adjoint Farid Zemiti. La direction de l’USMA en a fait sa priorité, compte tenu de son capital expérience et de sa connaissance de l’équipe, mais contre toute attente, Zemiti a refusé poliment l’offre de rester aux côtés de Garrido ,en déclarant à ses proches que son départ était une «question de principe».
 

L’entraineur qui voulait prendre les rênes de la «Citadelle rouge» ne pensait qu’à débuter son travail et asseoir sa stratégie, mais encore une fois, il se trouve heurté à la démission de l’entraineur des gardiens de but, Farid Belmellat. 

Deux démissions en un temps éclair qui, encore une fois, ont laissé place à une autre polémique, mettant l’administration dans l’œil du cyclone et lui reprochant de ne pas (trop) insister pour garder les deux techniciens.
 

Or, personne de la direction n’a insinué ou intimé l’ordre de quitter les lieux. D’ailleurs, rien n’a été déclaré par l’administration usmiste concernant Zemiti et Belmellat, vu que leurs démissions ont été verbales et non pas écrites, ce qui s’apparente à un «abandon de poste» tant que rien n’a été notifié, ce qui est contraire à la loi 90/11 relative aux relations de travail qui stipule dans son article 68 que «l’employé qui manifeste sa volonté de rompre la relation de travail avec l’organisme employeur présente à celui-ci sa démission par écrit. Il quitte son poste de travail, après une période de préavis dans les conditions fixées par les conventions ou accords collectifs» 
 

La démission, qui reste un droit reconnu à l’employé, doit être rédigée avec un préavis, chose que les deux entraineurs avaient omis de faire soit par négligence ou par méconnaissance des lois.
 

Dans le cas des deux entraineurs, le lien de travail qui les lie à la SSPA/USMA est un contrat CDD (contrat à durée déterminée) et on ne peut parler d’une démission mais d’une rupture d’un commun accord apparenté à un cas de force majeure et qui doit aussi être accompagné d’une lettre explicative qui correspond aux articles du contrat. Hadj Adlène, qui semblait vouloir continuer à travailler, n’est pas dans la même posture que les deux entraineurs, puisqu’il est lié à la SSPA/USMA par un contrat d’une durée d’une année qui a pris fin le 19 octobre passé.
 

Aussi, l’ex-coqueluche du «Virage», qui occupe un poste administratif, à savoir coordinateur, s’est retrouvé sur le banc de touche, après que Benchikha avait fait appel à lui. 

Il semble que «Hadj Adlène» est un «non-évènement» puisqu’il ressort à la direction de le maintenir ou ne pas renouveler son contrat, ce qui n’est guère une priorité à l’heure actuelle. Dans un autre contexte, l’USMA ne rejouera plus à Dar El Beïda et recevra ses matchs au stade du 5-Juillet, à partir du 26 octobre, date d’ouverture officielle du stade olympique. Une nouvelle qui ferait beaucoup d’heureux à l’USMA qui avait hâte de retrouver cette enceinte où les Rouge et Noir ont décroché leur premier trophée africain. 
 

L’équipe première qui avait bénéficié d’une journée de repos, hier, reprendra l’entraînement aujourd’hui au stade Omar-Hamadi, où l’entraineur espagnol travaillera la tactique qu’il compte appliquer.

 

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