Vos allergies vous fatiguent, et pourtant vous n’arrivez pas à dormir. A cause d’une toux incessante et de votre nez plein, les nuits sont raccourcies et vous récupérez encore moins. Voici comment faire pour limiter les dégâts.
Associées à la pollution de l’air, les températures estivales ont augmenté l’émission et la dispersion des pollens de graminées dans l’air. Particulièrement allergisants - on considère que 70% des personnes allergiques aux pollens sont sensibles aux pollens de graminées - ils comprennent près de 10 000 espèces (le chiendent, le seigle, le blé, le maïs, l’orge, l’avoine...) et sont les principaux facteurs déclenchants du rhume des foins chez les personnes allergiques. Les symptômes vont d’une inflammation de la muqueuse nasale à la conjonctivite en passant par une gorge très irritée et peuvent pour certains s’avérer particulièrement gênants. En conséquence, les nuits sont hachées et la fatigue parfois décuplée. En effet, les symptômes peuvent être pires la nuit : une fois en position allongée, le mucus ne peut plus s’écouler de la même manière que debout, ce qui entraîne davantage de troubles de la respiration ou une toux causée par un écoulement post-nasal. Dans un premier temps, il existe des médicaments comme des décongestionnants pour le rhume ou du paracétamol et de l’ibuprofène en cas de maux de tête ou de fièvre. Mais si vous préférez opter pour une solution sans aide thérapeutique, d’autres techniques peuvent en effet vous aider. Voici quelques astuces pour vous aider à améliorer votre sommeil en cas de rhinite allergique. Néanmoins, lorsque votre nez est vraiment bouché et que vous vous sentez vraiment gêné, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Quelle météo favorise le plus les allergies aux pollens ?
La saison des pollens est ouverte. Les conditions météorologiques ont évidemment un impact sur la production, la libération et la dispersion des grains de pollen. Voici les phénomènes les plus problématiques pour les allergiques.
Le printemps s’est enfin installée et avec lui, les journées qui rallongent, un ensoleillement plus intense, les températures qui remontent progressivement et… les pollens qui font aussi leur retour ! Ces grains microscopiques (entre 20 et 30 microns) libérés par les plantes à fleurs pour leur permettre de se reproduire, gâchent la vie de près de 20% des adultes et 30% des enfants. Des allergies qui se manifestent avec plusieurs symptômes : nez bouché ou qui coule, gonflement des paupières, yeux qui pleurent, picotements de la gorge et des oreilles, éternuements à répétition et maux de têtes… Pour informer au mieux sur leur éclosion et localisation, le Réseau national de surveillance aérobiologique met régulièrement à jour sa carte de vigilance des pollens. La faute à la météo ? Pas uniquement ! Il s’agit avant tout d’un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives : les allergènes. Si la météo était la seule responsable de ces maux, nous souffririons évidemment tous d’allergies. Pour que l’allergie se déclenche, deux conditions sont nécessaires : une prédisposition génétique, une exposition à la substance allergène. L’allergie n’est donc pas un déficit ou une insuffisance de l’immunité, c’est au contraire une réaction de défense immunitaire exagérée.