Ceux qui ont un petit jardin, ou même juste quelques pots de fleurs sur leur balcon ou le rebord de leur fenêtre, savent à quel point c’est agréable de prendre soin des plantes et de se réjouir des fruits de son travail. Aujourd’hui, la science peut démontrer ce que beaucoup savent déjà : le jardinage est très bénéfique au bien-être physique et mental.
Certes, il ne s’agit pas d’un sport extrême. Mais on peut tout à fait le considérer comme une activité physique d’intensité modérée : des recherches ont montré que les personnes qui jardinent sont un peu plus actives physiquement que celles qui ne le font pas. Par exemple, une nouvelle étude a révélé que les personnes ayant rejoint un jardin communautaire ont effectué près de six minutes supplémentaires par jour d’activité physique, par rapport aux personnes qui étaient sur la liste d’attente pour une parcelle.
D’autres chercheurs ont trouvé que les jardiniers ont une meilleure santé cardio-métabolique, c’est-à-dire moins de risques de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, d’hypercholestérolémie et d’hypertension artérielle.
Source de bien-être mental
En plus de votre corps, votre esprit vous remerciera de désherber, de transporter des arrosoirs ou de tailler des plantes: une méta-analyse de 2017 a ainsi constaté que le jardinage peut réduire l’anxiété et la dépression. Ses effets positifs pourraient être dus au fait que l’activité physique met de bonne humeur, mais aussi au sentiment de trouver du sens à ce qu’on fait.
«En travaillant avec des plantes, les gens voient en quelque sorte où ils ont leur place dans le monde», a déclaré Emilee Weaver, responsable du programme d’horticulture thérapeutique au North Carolina Botanical Garden, au New York Times. «Ils comprennent pourquoi ils comptent grâce à la relation de cause à effet que les plantes manifestent de manière si visible.» Pour profiter de ces bienfaits, il n’est pas nécessaire d’être un grand professionnel du jardinage ni d’investir beaucoup de temps. Ceux qui ne sont toujours pas convaincus et ceux qui n’ont tout simplement pas de jardin peuvent se faire du bien en visitant un parc, même sans y fouiller la terre : selon Carly Wood, maîtresse de conférences en sciences du sport et de l’exercice à l’Université de l’Essex en Angleterre, les caractéristiques mêmes de la nature nous engagent et nous détournent des facteurs de stress.