Nord-Est, Nord-Ouest, Sud-Est ou Sud-Ouest ? Non il ne s’agit pas de vents, mais de positionnement sur les conflits Nord-Sud et Ouest-Est, gymnastique d’autant plus complexe quand on est au Sud.
Car s’il y a quelque chose qui choque en Ukraine, c’est bien la présence du groupe Azov, tout comme les Occidentaux avaient travaillé avec Daech contre le régime syrien, l’Ukraine et ses alliés européens sont main dans la main avec les milices d’Azov, groupe ouvertement nazi, financé par le gouvernement de Kiev qui l’a placé sous son autorité directe et dont le fondateur est surnommé le «Fuhrër blanc», comme si Hitler était un Black du Nigeria.
Mais qui sont-ils ? Un groupe de Blancs adeptes d’un nazisme armé au cœur de l’Europe qui défendent, selon leurs termes, «la pureté raciale de la nation ukrainienne pour ne pas que ses gènes se mélangent avec ceux de races inférieures», assurant «une mission historique de conduite de la race blanche mondiale dans sa croisade finale pour la survie».
Ils ont d’ailleurs réussi à rassembler des suprématistes blancs du monde entier, et si dans un premier temps, les Etats-Unis avaient interdit le financement d’Azov, l’interdiction a sauté il y a quelques années, l’Occident avec les USA en tête s’alliant aux fascistes comme il s’est allié aux djihadistes. Mais qu’y a-t-il en face du régiment Azov ? Les bataillons de Ramzan Kadyrov, dictateur tchétchène, islamiste pro-russe arrivé pour aider son allié Poutine comme il l’avait déjà fait en Syrie.
Voilà donc le résumé, l’Ukraine, appuyée par l’OTAN et présidée par un juif, paye des mercenaires nazis pour affronter une Russie athée qui est aidée par des islamistes.
Quelle position adopter dans ce complexe échiquier ? Celle de Vlad III Basarab, surnommé Vlad l’Empaleur, prince de Valachie au XVe siècle, petit royaume coincé entre la Moldavie, l’Ukraine et la Roumanie.
Ainsi surnommé pour sa particularité d’empaler tous ses contradicteurs. Sans aucune distinction de couleur, idéologie ou religion.