Une femme âgée de 70 ans est morte percutée par un bus de transport Isuzi, mardi à 11h, au cœur de la ville de Chlef, à la grande stupéfaction des passants. Les circonstances exactes de l’accident demeurent pour l’heure inconnues mais ce drame vient tout de même reposer la problématique des transports urbains qui affluent quotidiennement au centre-ville avec tout ce que cela engendre comme excès de vitesse, manœuvres dangereuses et arrêts anarchiques. Des maux qui ont tendance, malheureusement, à prendre de l’ampleur dans la région, comme on peut le constater amèrement chaque jour le long des voies de circulation empruntées par ces moyens de transport. Les autorités locales avaient envisagé, en septembre dernier, le transfert des bus de transport urbain desservant le centre-ville vers la nouvelle gare routière de type A à El Hamadia, à la sortie ouest de Chlef, et ce, pour différentes raisons. Cependant, on ignore pour le moment à quel stade en est ce projet. Toujours est-il que des solutions urgentes doivent être trouvées par les pouvoirs publics pour organiser et accompagner ce type de transport urbain qui, certes, assure un service public indispensable, mais qui se distingue par des défaillances récurrentes en matière de circulation, de confort des usagers et de respect strict des règles élémentaires du code de la route.
En effet, l’afflux considérable des bus de transport au siège de la capitale du Cheliff nécessite un véritable plan d’urgence pour non seulement encadrer cette activité mais aussi permettre son exercice dans les meilleures conditions possibles, autant pour les utilisateurs que pour la corporation concernée. Il reste donc beaucoup à faire pour redonner sa place à ce moyen de transport public dans le paysage urbain dans l’intérêt des usagers, qui se plaignent souvent de la désorganisation et de l’état lamentable des transports en commun.