Contrairement à Millénium 1 et 2 ainsi que la cité CNL, qui ont vu récemment leurs voiries retapées en vue de la tenue des Jeux méditerranéens à Oran, le vieux Bir El Djir, se trouvant en contre-bas n’a pas bénéficié de la même opération de «lifting», ce qui a pour effet de faire pester les usagers de la route, notamment les chauffeurs de taxi, qui ne comprennent pas pourquoi on laisse certains axes de ce vieux quartier, notamment la rue du 1er novembre 1954, dans un piteux état.
Cette rue, s’étalant sur plusieurs centaines de mètres, est très animée du fait de recenser en son sein de nombreux lieux de vie, -cafés, restaurants, crémeries, fast-foods etc., mais encore une mairie, un CEM, un commissariat et autres sièges d’association. Plusieurs cités résidentielles s’y sont également implantées, faisant de fait côtoyer le long de cette rue habitations coloniales et cités flambant neuves fraîchement sorties de terre.
Débutant à partir de la résidence du 1er novembre 1954 (rond-point dit Pépinière), cette rue éponyme signe le commencement de la commune de Bir El Djir, et est, le plus souvent, un passage obligé pour nombre d’automobilistes venus du centre et de l’ouest d’Oran désireux se rendre à l’est et vice et versa. «A force d’emprunter cette rue, les pneus de ma voiture vont finir par prendre un sérieux coup», se désolera un chauffeur de taxi.
En effet, nids-de-poule, crevasses, dos-d’âne déglingués, fuites d’eaux jonchent cette rue, rendant la circulation, déjà naturellement encombrée, quasi-infernale. Notons à cela que les rues, adjacentes et perpendiculaires, du vieux Bir El Djir ne sont pas dans un meilleur état et que d’une manière générale, c’est tout ce vieux quartier, cerclé au sud par la N11 (route de Mostaganem) à l’ouest par le rond-point Pépinière et au nord par Millénium, qui gagnerait à être retapé… du moins sa voirie !