Un immeuble vétuste au 6 de la rue Douar Ghoualem, dans le quartier populaire de Saint-Pierre (Oran), plus précisément dans une ruelle en pente qui jouxte la place Hoche et le centre commercial El Anik, est actuellement occupé par 11 familles.
Six d’entre elles en sont propriétaires alors que les cinq autres sont seulement locataires. Ces familles lancent un cri d’alarme aux autorités locales pour qu’elles se penchent sur leur cas tant cet immeuble, à leurs dires, est dans un piteux état et y habiter équivaut à une prise de risque permanente. C’est le cas d’un des appartements, habité par une octogénaire malade et qui l’occupe avec deux de ses filles, dont l’une d’elle a un enfant majeur.
C’est ce qui ressort d’une lettre adressée par le frère de cette octogénaire au wali d’Oran dans laquelle il dit que pas plus tard que le jeudi précédant, le mari de sa sœur a été enterré alors qu’il attendait un relogement et cela d’autant que les nombreuses visites des commissions qui avaient visité l’immeuble ont affirmé «qu’il devait être évacué».
«Pour vous donner une idée de mon inquiétude, je vous précise que mes visites à cette sœur aînée ne dépassent pas les cinq minutes par peur de voir le plafond s’effondrer vu son état de dégradation et celui de l’escalier», est-il mentionné dans la lettre.
Aussi réclame-t-il des autorités de la wilaya qu’elles se penchent sur le cas de cet immeuble, y dépêcher sur les lieux des commissions pour constater de visu l’état de délabrement et enfin, pouvoir bénéficier, au plus tôt, d’un relogement à même de permettre à ces familles de vivre dignement.