L’utilisation de la Vidéo assistance referee (VAR) lors des deux matchs des demi-finales de la coupe d’Algérie ( JSS-ASO et NCM-CRB) n’a pas eu l’effet escompté.
Bien au contraire, elle a provoqué le courroux de ceux qui attendaient beaucoup de l’utilisation de la technologie pour éliminer tout ce qui était susceptible de remettre en question des décisions arbitrales. L’épisode du recours à la VAR sur l’action du but refusé à la JS Saoura, après la consultation de la VAR, qui a duré 7 longues minutes, avant que le but soit annulé, interroge sur beaucoup de choses et en premier la qualité de l’outil utilisé et par ricochet la crédibilité de la société qui a proposé ses services.
Il s’agit d’une boîte sous pavillon portugais qui a échoué dans deux tentatives d’avoir la haute main sur les droits de retransmission des matchs de la Liga (Espagne) et ligue Une (française) avant de plier bagage et libérer la place. Il s’agit, vous l’aurez compris, de Mediapro qui a été absorbée par deux sociétés.
L’une britannique et l’autre chinoise. Mediapro est devenue une boîte microscopique que la Confédération africaine de football ( CAF ) est devenue son plus gros «client».
Celle-ci s’est chargée de lui dégoter des contrats avec des fédérations africaines, plus particulièrement lors des compétitions organisées sous son égide à l’instar du CHAN et de la CAN U17 organisés en Algérie en 2023. La CAF conditionne tout octroi d’une compétition CAF à l’express exigence que Mediapro soit sollicitée. Les affaires, c’est les affaires.
Donc, pour revenir à la coupe d’Algérie et à la VAR, Mediapro à gracieusement offert ses services à la FAF pour utiliser la VAR lors de trois matchs, demi-finales et finale, en contrepartie d’un contrat FAF-Mediapro pour au moins une saison. Le plat était fade et n’augure rien de bon pour la suite. La VAR low-cost n’est pas une bonne chose.