Vendredi, quelques heures après la clôture de la 3e journée de la Ligue 2, un communiqué, non signé, de l’USMH annonçait le retrait du club du championnat organisé par la Ligue nationale de football amateur (LNFA).
Comme il fallait s’y attendre, l’annonce a produit l’effet d’une bombe dans l’environnement du club. Elle survenait, après une 3e défaite de suite (0-1 à Ouargla). La suite était facile à deviner. Les responsables du club sportif amateur (CSA), à leur tête le président Mustapha Mokkore, ne cachaient pas leur surprise et désappointement vis-à-vis du communiqué que l’intéressé a réfuté en bloc arguant «une décision de cette importance, qui engage le club, ne peut être prise sans concertation avec toutes les parties concernées.
Le CSA, qui est représenté au sein de l’assemblée générale et le conseil d’administration de la SPA, n’a pas été consulté. Il va se réunir pour préciser sa position vis-à-vis de la situation qu’a provoquée le communiqué non signé».
Pour rappel, le document en question précise que la décision de retrait du club du championnat de Ligue 2 est motivée par le problème des dettes qui compromet dangereusement l’avenir du club. Sans oublier de mentionner que l’organe de la fédération chargé de ce volet «exige le versement de 80% de la dette comme préalable à la délivrance de nouvelles licences». Les Harrachis tentent de trouver des solutions pour dépasser cette étape difficile qui menace l’avenir du club à moyen terme.
Celui-ci n’est pas le seul qui est confronté à cette situation. La fédération, à travers le communiqué qui a sanctionné la première réunion du Bureau fédéral sous la présidence de Walid Sadi, a annoncé qu’elle se penchera très prochainement sur cet épineux dossier des dettes qui menace la survie de nombreux clubs.