Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a souligné jeudi à Tlemcen, que son département vise «à faire des universités algériennes des viviers pour la croissance économique au niveau local et national». Accompagné du ministre de l’Economie de la connaissance et des Start-ups, Yacine Mehdi Oualid, le ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que l’objectif de son département est d’œuvrer, non seulement pour une université d’enseignement supérieur, mais aussi pour une université d’innovation et des start-ups capable de transformer les idées en produits utiles et faire de l’étudiant diplômé demandeur d’emploi un créateur d’emploi et de richesse. M. Baddari a précisé que cette visite a pour but d’évaluer les moyens disponibles à l’université de Tlemcen et recenser les projets pouvant aboutir à la création de start-ups. Les informations données sur place indiquent que quelque 290 start-up seront créées d’ici le mois de juin prochain et 40 brevets d’invention dans le cadre des projets de fin d’étude seront décernés. «L’objectif est de réussir à rendre les idées novatrices des étudiants en produits commercialisables», a commenté le ministre. De son côté, Yacine El Mahdi Oualid a mis en exergue l’étroite collaboration qui existe entre son secteur et celui de l’enseignement supérieur, notamment dans le domaine de la création des jeunes entreprises par des universitaires. L’engouement est grand de la part des diplômés pour la création de leurs start-up à l’université de Tlemcen et le centre d’innovation et de transfert technologique, inauguré au pôle universitaire de Chetouane ce jeudi, servira de moteur devant accélérer le secteur de l’innovation et des start-up, a-t-on noté. Dans ce contexte, le ministre a fait part de la disponibilité de son département à accompagner tous les jeunes porteurs de projets novateurs. Par ailleurs, les deux membres du gouvernement ont inauguré le centre d’innovation et de transfert technologique, réalisé à la daïra de Chetouane sur une superficie de deux hectares. Le projet a coûté un budget de 900 millions de dinars.