Deux associations équestres de la ville de Sidi Bel Abbès sont en butte avec un EPIC chargé de la gestion du Centre équestre nouvellement créé.
Ces associations, à but non lucratif et d’utilité publique (loi 12/06 sur les associations) qui vivent essentiellement de dons et des cotisations qui servent à peine à payer la nourriture et l’entretien des chevaux, ne peuvent s’acquitter des sommes réclamées par l’EPIC et qui s’élèvent à 5000 DA par mois et par cheval, et ce, depuis juillet 2023.
A la limite, on peut sanctionner les associations et peut-être les responsables mais on doit garder les chevaux dans leurs lieux de «résidence».
Ils n'y sont pour rien dans le conflit qui persiste et stagne sans l’intervention des instances concernées.
En attendant, les chevaux vivent dans la «rue» sous un froid glacial et seuls quelques «mordus» de l’équitation essaient d’en prendre soin. Des chevaux commencent à être malades. Sans une solution rapide, une catastrophe est à craindre.