la wilaya de Constantine vient de bénéficier d’un important nouveau quota de logements de différentes formules, estimé à 4500 unités.
C’était l’annonce du chef de l’exécutif, Abdelkhalek Sayouda lors d’un conseil de wilaya, organisé jeudi dernier au niveau de son cabinet, dans le cadre du suivi hebdomadaire des différents programmes de développement local. Ce quota, selon le site officiel de la wilaya, a été accordé pour répondre aux demandes des citoyens dans différentes formules. Il s’agit précisément de 2000 logements publics locatifs (dits sociaux), 500 aides au logement rural et 2000 logements promotionnels aidés (LPA).
Lors du conclave, M. Sayouda a demandé aux chefs de daïras et aux maires des différentes communes de recenser les demandes des citoyens. Il a également chargé le secrétaire général, en coordination avec les chefs de daïras, les directeurs de l’habitat, de l’urbanisme et de l’agence foncière, de se lancer dans l’identification et l’étude des terrains appropriés pour implanter ces programmes.
Le premier responsable de la wilaya n’a pas manqué d’instruire les présents de veiller sur le suivi rigoureux de ce dossier jusqu’au lancement des programmes et à la définition des listes des bénéficiaires, en toute transparence, notamment les listes de logements sociaux.
Ce qui est sidérant, la wilaya de Constantine avait toujours accordé, depuis des années, une grande importance et une priorité au secteur de l’habitat, notamment la réalisation des logements sociaux. Mais ce n’était jamais assez, sans oublier la mauvaise gestion du foncier et l’exclusion de nombreux nécessiteux.
D’ailleurs, la disponibilité des terrains pose aujourd’hui un sérieux problème pour les autorités locales. Pis encore, en dépit des milliers d’unités attribuées chaque année, le nombre des demandes de logements déposés jusqu’à présent reste vertigineux.
Pourtant des centaines, pour ne pas dire des milliers, d’appartements sociaux et participatifs réalisés dans les nouveaux pôles urbains se trouvent aujourd’hui fermés, loués ou mis en vente sur les réseaux sociaux, sans que les propriétaires soient inquiétés. Les autorités locales parlent d’enquêtes diligentées dans ce sens, mais n’évoquent jamais les résultats et le nombre d’unités récupérées. Y