Le projet, qui enregistre des retards considérables, en dépit de toutes les visites du wali pour faire avancer les choses, est devenu un véritable point noir dans la ville.
Alors que les travaux se poursuivent à la trémie de Ziadia pour l’ouverture de la route qui devra la relier au pont Salah Bey, les automobilistes fréquentant le tronçon routier se trouvant juste à proximité à partir du rond-point de la cité Emir Abdelkader, dans la banlieue nord de la ville de Constantine, expriment leurs appréhensions quant à la menace du talus qui avance sérieusement vers la chaussée.
Des usagers de ce passage ont soulevé que des quantités importantes de terre risqueraient de se déverser sur la route, si rien n’est fait pour empêcher ce mouvement.
Même les balises en béton placées sur les lieux comme séparation n’auront aucune utilité. Pour rappel, une importante fuite d’eau survenue vendredi 28 juin sur une vanne placée sur une passerelle, située non loin de ce chantier, a provoqué un écoulement des eaux jusqu’à la cité Emir Abdelkader, entraînant sur son passage des gravats.
Le talus en question présente toujours un risque pour la circulation, et les autorités concernées sont appelées à lui trouver des solutions pour éviter un éventuel éboulement et par la suite une fermeture de cet unique passage vers le pont Salah Bey. Cette situation est l’une des conséquences des retards considérables enregistrés dans la réalisation de la trémie de Ziadia, qui devrait faire jonction avec le pont Salah Bey d’une part et le boulevard Djebel Ouahch d’autre part, en direction de l’autoroute Est-Ouest.
Un projet qui traîne depuis plus de dix ans, et qui continue d’être mené à une cadence très lente, en dépit des multiples visites du wali de Constantine pour faire avancer les choses, mais sans résultat. Il faut dire que ce projet est devenu un véritable point noir dans la ville et l’entreprise chargée de sa réalisation a montré son incapacité à résoudre les problèmes de glissement qui bloquent l’avancement des travaux.
Pour leur part, les Constantinois ne comprennent toujours pas comment ces travaux ont pris tout ce temps et continuent de traîner, alors que ceux du tunnel de Djebel Ouahch, qui ont été menés dans une zone encore plus complexe, ont été bien achevés dans les délais, bien que les deux chantiers ont été entamés approximativement durant la même période.