Le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, a annoncé, hier, dans un communiqué, la création d'un Groupe de travaux maritimes, en vue de développer les infrastructures maritimes du pays, et de réaliser les projets programmés.
L'assemblée générale constitutive du Groupe des travaux maritimes (GTM) s'est tenue, mardi, sous la présidence du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, et en présence des membres de l'assemblée générale, représentant les ministères des Finances, de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, et des Transports.
La création de ce Groupe intervient en concrétisation «des décisions de la réunion du Conseil des ministres tenue le 15 juillet dernier, portant création d'une société algérienne de grands travaux maritimes, et en exécution des décisions du Conseil des participations de l'Etat (CPE), issues de sa 187e session tenue le 5 août dernier», indique le communiqué du ministère.
A cette occasion, M. Rakhroukh a mis en avant l'importance pour l'Algérie de disposer d'un «groupe spécialisé dans la réalisation d'installations maritimes», assurant que la nouvelle entreprise permettra de renforcer les capacités de l'outil national de réalisation et de contribuer au développement des capacités concurrentielles devant les groupes mondiaux, ce qui favorisera GTM de bénéficier des grands projets structurants.
Il a, en outre, mis l'accent sur l'impératif de «renforcer la coopération entre les différents acteurs du groupe, afin de promouvoir son rôle, de manière à contribuer au développement des infrastructures maritimes du pays et à l'optimisation de leur performance».
Dans son communiqué, le ministère a indiqué que le GTM «constituera un outil efficace pour la réalisation des investissements prévus dans le cadre du développement des infrastructures maritimes devant accompagner la dynamique que connaît l'économie nationale, d'où la nécessité de mobiliser tous les moyens et capacités pour atteindre plusieurs objectifs, notamment la création d'emplois, mais aussi pour répondre aux besoins de l'économie nationale, et promouvoir les prestations fournies en vue de s'aligner sur les standards internationaux».