Les stations de transport urbain à Réghaia ne sont pas gérées de manière organisée. Les usagers et les propriétaires de bus se plaignent de plusieurs insuffisances qui les pénalisent réspéctivement. Signalons que la commune de Réghaia dispose de quatre stations de transport urbain.
Hormis celle qui se trouve à la sortie sud de la ville et qui a été récemment réalisée, toutes les autres stations sont situées dans des endroits qui ne conviennent pas. La plus grande station à Réghaia se trouve à l’entrée de la ville sur l’artère principale, en l’occurrence la RN 5. Elle dispose de quelques abris bus dont l’emplacement gène énormément les habitants des immeubles avoisinant : «Le vacarme et l’anarchie engendrés quotidiennement par les bus a altéré notre cadre de vie. Dès les premières heures du matin les cris des receveurs, et le renflement des moteurs nous obligent à nous lever.
Nous vivons au rythme des injures et de la pollution sonore. L’emplacement de cette station doit impérativement être revu», suggère un habitant du quartier. En continuant sur le prolongement de l’artère principale, une autre station a été improvisée dans une cours d’immeubles. Les habitants de cette cité se plaignent continuellement de l’anarchie que les bus génèrent dans leur lieu d’habitation : «Il faut délocaliser la station, car elle est située au milieu d’une cité d’habitations. Nous sommes contraints de supporter le vacarme et les insanités des vendeurs à la sauvette qui fréquentent la station», déplorent les habitants. Les bus qui desservent les localités de Ain Taya et de Heuraoua ont été installés à proximité du stade communal.
En l’absence d’un espace pouvant contenir tous les bus, ces derniers se garent en dehors de la station et gênent la circulation routière. La station manque par ailleurs de commodités telles que les abribus et les toilettes publiques. Outre ce problème, les vendeurs informels envahissent les abords de la station, lui conférant ainsi des allures de marché.