Les participants au congrès international sur «la production de la connaissance dans les institutions religieuses en Afrique du nord» ont mis l’accent mardi à partir d’Oran sur le rôle des institutions religieuses dans le transfert des sciences et des connaissances à travers les âges.
«Les institutions religieuses en Afrique du Nord, dont l’Algérie, ont préservé le savoir et transféré, à travers les âges, des sciences et des connaissances d’une génération à l’autre ce qui reflète la richesse du patrimoine culturel et historique de la région», a affirmé le directeur général du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran Dr. Manaâ Amar.
La production de la connaissance au niveau des institutions religieuses en Afrique du Nord, a-t-il indiqué, «rencontre d’importants enjeux produits par l’essor technologique et les mutations sociales, entre autres, imposant l’étude des enjeux et un travail d’assimilation».
Pour sa part, Dr. Arous Zoubir, chercheur au laboratoire religion et société de l’Université d’Alger 2, a indiqué que les institutions religieuses qui produisent des savoirs religieux «jouissent d’une vision de révérence et de prestige enracinée dans la conscience générale des sociétés de l’Afrique du Nord».
Le professeur Abdelmadjid Chorfi de l’Institut Beit El Hikma de Tunisie et Mustapha Ettir de l’Académie des études sociales de Libye ont présenté des lectures sur le développement de la production des connaissances dans les institutions religieuses dans leurs pays respectifs et les enjeux qu’ils rencontrent, notamment les changements politiques et sociaux prévalant dans les deux pays, durant la deuxième moitié du XXe siècle.