Dans la paisible ville de Beni Ourtilane (Souk El Djemâa), celle rendue légendaire et historique pour avoir été la terre de naissance du théologien, penseur et homme de savoir, Cheikh El Foudhil El Ouartilani, on n’oublie pas les hommes qui, de leur vivant, s’étaient totalement investis de leur temps et propre argent pour le bien de la communauté.
En effet, la mémoire d’hommes connus sur la place et sur toute son étendue parsemée d’agréables collines comme étant des bienfaiteurs inoubliables, en l’occurrence les regrettés Hakim Lourari et Chérif Latreche, a été revisitée, en reconnaissance à leur immense mérite, traduit par des actes de bienfaisance et d’entraide, laissé parmi la société à la postérité, à la population.
Ainsi donc, pendant une vingtaine de jours qu’aura duré ce tournoi de football ayant regroupé 16 équipes de jeunes des villages de la région en mode éliminatoire style Coupe. Arrivée à sa station finale, vendredi dernier, la grande finale ayant opposé les équipes des villages El Ghars et de Zakou (vainqueur du tournoi aux tirs au but) sur la pelouse du stade communal Delaga de Beni Ourtilane dans un engouement populaire indescriptible. Laquelle finale fut dirigée par l’ancien arbitre international Mohamed Zekrini qui a, comme à sa bonne habitude, répondu présent à la sollicitation des organisateurs, en y apportant sa touche particulière.
Notons que la présence en masse des autorités locales et de nombreux invités d’honneur a encouragé les vaillants organisateurs du tournoi (des membres de l’APC, d’anciens dirigeants du club de l’ECBO actuellement en sommeil, aidés par les conseils fort utiles de l’enfant de la région, l’ex-arbitre fédéral Zaid Roumane) à leur (re) donner envie à l’activité sportive du club de l’ECBO. D’ailleurs, la masse juvénile de la région de Beni Ourtilane a accueilli favorablement la (bonne) nouvelle de redonner âme à ce club de l’ECBO. Le sommeil n’a que trop duré.
L’engagement à la LSF (Ligue sétifienne de football) n’est qu’une affaire de documents administratifs à préparer, de dirigeants capables de mener le club vers la verticalité avec des horizons à sa dimension et également (et surtout) de moyens financiers à mobiliser par qui de droit et de devoir permettant la réintégration du club dans la compétition officielle pour ne plus revivre le calvaire. Bravo aux organisateurs du tournoi et bon retour de l’ECBO à la compétition officielle.