Le président américain, Joe Biden, était attendu hier au Royaume-Uni, première d’une tournée diplomatique européenne qui s’étendra jusqu’au 13 juillet.
A Londres, il rencontrera aujourd’hui le roi britannique, Charles III. Le président américain doit ensuite s’entretenir avec le Premier ministre, Rishi Sunak, au 10, Downing Street.
Demain et mercredi, il prendra part au sommet de l’Otan à Vilnius (Lutuanie). A cette occasion, il espère convaincre la Turquie d’accepter la candidature de la Suède à l’Otan, mais a indiqué qu’il ne céderait pas aux appels à une entrée de l’Ukraine dans l’alliance.
Le processus d’adhésion requiert l’unanimité des membres. Les pays du flanc oriental de l’OTAN veulent agir rapidement, voyant en l’intégration de Kiev un moyen de se renforcer face à la Russie.
Les Etats-Unis et d’autres préconisent une approche plus prudente. Le président américain terminera sa tournée par un passage à Helsinki, la capitale de la Finlande, qui a mis fin à sa position historiquement neutre puis non alignée pour intégrer l’Otan, après l’intervention russe en Ukraine.
Reste la Suède. Le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, s’est rendu récemment à la Maison-Blanche et a rencontré Biden pour maintenir la pression en faveur de l’adhésion. Mais il y a peu d’espoir que le problème soit résolu à Vilnius.
Sa tournée diplomatique intervient peu après la très controversée décision américaine de fournir à Kiev des armes à sous-munitions, bannies par la plupart des membres de l’Otan mais que les Etats-Unis continuent d’utiliser.
Le président américain a défendu vendredi ce qu’il a qualifié de «décision difficile» de fournir des armes à sous-munitions à l’Ukraine.