Toujours des «désaccords significatifs» entre UE et Chine sur les voitures électriques

25/10/2024 mis à jour: 08:18
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Il reste encore des «désaccords significatifs» dans les négociations l'Union européenne et la Chine visant à éviter l'imposition de taxes européennes sur les importations de voitures électriques, a reconnu vendredi le commissaire européen au Commerce Valdis Dombrovskis.

Les négociations entre l'Union européenne (UE) et la Chine, visant à éviter des surtaxes européennes sur les importations de voitures électriques chinoises, continuent de buter sur des «désaccords significatifs», comme l'a reconnu le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis. Si aucun accord n'est trouvé d'ici au 31 octobre, la Commission européenne pourrait ajouter aux 10 % de taxe actuelle une surtaxe pouvant atteindre 35 % sur ces importations. Cette mesure serait destinée à protéger l'industrie automobile européenne, Bruxelles estimant que les véhicules chinois bénéficient d'un avantage compétitif déloyal dû à des subventions de l'État chinois.

Lors de leur visioconférence, Dombrovskis et le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, ont convenu de poursuivre les discussions techniques. Cependant, lors des précédentes négociations, la Chine a exprimé de «fortes divergences» et a prévenu qu'elle pourrait prendre des mesures de rétorsion si de nouvelles taxes sont appliquées. En réponse aux menaces de surtaxes de l'UE, la Chine a déjà entamé des enquêtes antidumping sur certains produits européens comme le cognac, le porc, et les produits laitiers, laissant entrevoir un potentiel conflit commercial.

Bruxelles considère que les constructeurs chinois bénéficient de subventions d’État, leur permettant de fixer des prix compétitifs. Face à l’augmentation des ventes de véhicules électriques chinois en Europe, l’UE cherche à défendre son secteur automobile, alors même que le marché européen s’efforce d’accélérer sa transition vers les véhicules électriques.

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