La sécheresse et le fonctionnement à un rythme très réduit de la station de dessalement de l’eau de mer de Souk Tléta (quasiment à l’arrêt depuis 2019 en raison de pannes techniques qui perdurent) ont poussé les autorités locales à se pencher sérieusement sur le secteur de l’hydraulique.
Ainsi, actuellement, les services de l’hydraulique entament plusieurs travaux de prospection et d’exploration d’eau et de réhabilitation des réservoirs d’eau dans les communes de Tlemcen et de Mansourah, notamment à proximité de la cité Bouhenak et du pôle universitaire. A Mansourah, le projet de réhabilitation d’un réservoir d’eau de 2000 mètres cubes est en cours, ainsi que le raccordement au réseau d’eau potable dans le quartier Abdelmoumène Ben Ali.
A Beni Mester, à l’ouest de la wilaya, les responsables des ressources hydriques, en compagnie de ceux de l’Algérienne des eaux, observent des opérations d’excavation et de quatre explorations pour assurer une alimentation en eau potable régulière pour les foyers.
Si, de façon générale, la wilaya de Tlemcen ne connaît pas réellement une crise d’eau potable, en raison de la bonne gestion de la distribution, force est de constater quand même que certains quartiers de Tlemcen-ville et de Maghnia, à titre d’exemple, reçoivent cette denrée une fois tous les deux ou trois jours.
Les forts orages qui ont éclaté ces dernières 48 heures dans plusieurs communes, notamment à Maghnia, Ghazaouet, Sebdou, Remchi et Marsat ben M’hidi, ont redonné de l’espoir à la population quant au remplissage des barrages, Hammam Boughrara et Mefrouch en particulier, et la réanimation de la nappe phréatique.